Pour cloturer cette première étape, voici les impressions sur notre séjour.

J’ai beaucoup apprécié ce pays. D’abord ça m’a fortement fait pensé à la Guadeloupe, au point de vue végétation.

Mais ici il y a une vie animale que nous avions encore jamais vu ailleurs. Enormément d’oiseaux, de reptiles, de singes, mais aussi des vaches, chèvres, chiens errants. Et tout ça vie en harmonie ensemble. Les bêtes ne sont pas agressives, même pas les chiens errants. Qui ne sont peut-être pas vraiment errants d’ailleurs, mais juste en liberté. Contrairement à la Guadeloupe justement, où il y en avait souvent, qui traînaient, ou écrasés au bord de la route, qui y restaient pendant des jours dans la chaleur. Rien de tout ça ici. On respecte tout ce qui vit, on le contourne. Il y des  vaches en plein milieu du trafic, des chiens couchés au milieu de la route, des chèvres sur la voie ferrée.

Les gens sont dans l’ensemble enthousiastes, contents de nous voir, serviables et souriants. Cela se gâte un peu en arrivant sur la côte (comme en France). Les seules fois que nous nous sommes sentis arnaqués c’était là. Un tour de tuk tuk à Galles qui ne valait vraiment pas le coup et l’histoire du safari sur la rivière. Et c’est moins spontané. Ici  ça finit plus souvent par une demande d’argent, de bière, envoyez moi des stylos ou des lunettes de soleil de France ….  Moins sympa quoi. Le revers de la médaille du tourisme. Nous sommes en saison creuse ici, mais vraiment creuse. Très souvent nous étions des seuls hôtes dans l’hôtel.

Sans doute aussi joue le fait que nous commençons à nous habituer au  pays et donc à reconnaître les manèges. C’était notre premier pays et nous étions encore frais et innocents au début, peut-être que nous finirons cyniques ? Franchement je ne le pense pas.  Et je ne suis absolument pas amère. Je trouve ce pays très beau et intéressant, venez le visiter.

Une pensée particulière pour notre passage à Sigiriya au Lakmini Lodge chez Chandi et Rohini. C’était le moins cher de tous. Pas le meilleur côté confort, mais le meilleur en chaleur humaine.

Je recommande le Sri Lanka pour votre prochaine destination.

Anita

Pour ma part je suis très satisfait de ce pays. Nous ne connaissions pas trop la culture bouddhiste ou hindoue et même si les temples sont nombreux nous n’avions pas eu l’impression de ne voir que ça.

La pratique des religions de chaque communauté est bien présente mais pas pesante excepté pour la prière des musulmans qui ce pratique les hauts parleurs à fond dès cinq heures du matin. Il ne vaut mieux pas loger près d’une mosquée !

Les cingalais sont souriants, serviables et beaux, oui c’est un beau peuple, pas d’obèses, les gens sont bien vêtus et souvent ont un beau visage. Alors comme partout il y a des exceptions, il y a parfois des arnaqueurs mais très peu en définitive.

Chaque fois que nous sommes sortis des sentiers battus nous avons été récompensés par de beaux échanges. Nous n’avons pas eu de problème de communication, merci Anita

La relation des hommes et des animaux est ici un fait nouveau qui m’a marqué, beaucoup de respect mutuel, nous avons à apprendre dans ce domaine.

Sur la cote l’océan était un peu déchainé et nous n’avons pas pu apprécier ce coté là du Sri Lanka même si l’eau était quand même très chaude pour la baignade.

Les transports sont faciles et peu onéreux, bon, d’accord, ils sont lents, beaucoup d’arrêts mais c’est aussi une très bonne façon de s’imprégner du quotidien des gens.

La vie n’est pas très chère et nous avons respecté notre prévisionnel, nous sommes même un peu en dessous.

Alors pour finir je dirais que le Sri Lanka est un pays à découvrir et en plus en famille car pour les enfants il y a plein de choses à voir et au niveau sanitaire c’est correcte.

Le pays est à l’image de cette jeune cingalaise qui est très belle et pleine d’espoir !

Pascal

 Bentota

Nous sommes restés deux jours à Bentota (plus précisément à Aluthgama de l’autre côté du pont). Nous avons fait le safari sur la rivière est c’était très décevant.  Cela  a duré près de sept heures pourtant, mais la durée ne dit rien sur la prestation. C’est assez étonnant d’ailleurs. Il y avait de la mangrove, mais pas de vie animale du tout. Pas de crabe, pratiquement pas d’oiseaux, à part quelques aigles, pas de poissons, pas de crocodiles, ni de serpents d’eau. Après tout ce qu’on avait vu autour du Lac à Tissa….Le seul animal qu’on a pu voir de plus près est ce qu’ils appellent le «water monitor », ce qui pourrait se traduire par « maitre nageur ». Drôle de maitre nageur. Selon Pascal ça vient sûrement du fait que si tu ne sais pas encore nager, tu l’apprendras vite fait si tu en rencontres un…Cela  ressemble à un iguane, avec une grande langue fourchue, mais le plus dangereux serait sa queue qui est coupante et provoque des plaies infectées. Par contre si tu l’embêtes pas il n’attaque pas non plus apparemment.

De chaque côté de notre guest house (donnant sur la rivière) il y avait des salles pour mariages, et il y en a eu tous les jours. Déjà à Galle en partant, il y avait au moins 3 mariages par jour. La raison est la pleine lune de mardi prochain (date de notre départ pour Kuala Lumpur). Il y à des fêtes bouddhistes pour la pleine lune (poya)  de janvier à aout (la plus importante). Mardi c’est la « vesak poya »  qui fête la naissance, l’éveil et la mort du Bouddha. Il semblerait que ce serait une très bonne date pour un  mariage aussi.  Ici les gens sont extrêmement bien habillés pour un mariage. Les mariés que nous avons vus étaient en tenue européenne. Avec des robes longues pour les mesdemoiselles d’honneur et les petits garçons en costards cravate. Les invités avec des saris très colorés et surtout avec  beaucoup de brillants et de dorures. Quand nous avons pris le train dimanche pour Colombo il y avait des gens habillés comme cela qui se rendaient à un mariage, magnifique ! Ils ont le sens de l’apparat. Avant chaque poya toutes les familles préparent des sortes de lampions hexagonales en papier de soie ou de tissu qu’on accroche devant la porte autour d’une lumière. Après celui-ci sera brûlé avec les mauvais esprits qu’il aura enfermés. Ce qui est dommage est qu’on loupera la grande « perahera » (procession avec danseurs, joueurs de tambours et quelques fois des éléphants), nous serons dans l’avion en route vers d’autres horizons.

Anita

Au XVII siècle quand les hollandais ont bâti cette forteresse toujours présente, ils étaient surement convaincus que même les plus farouches et déterminés des assaillants ne viendraient jamais à franchir ces contreforts de pierre. Certes  ils avaient raison mais ils n’avaient pas prévus que Dame Nature en colère viendrait submerger ces remparts imprenables par les hommes. En décembre 2004 le Tsunami est passé au dessus des murailles et l’eau ne pouvant plus se retirer, nombreuses furent les victimes humaines mais les bâtiments furent préservés.

Pourtant à l’heure ou j’écris ces lignes il ne reste presque plus de traces de ce terrible phénomène, comme quoi les hommes arrivent à penser leurs plaies….

Elle est même  belle cette ville de Galle, du moins la partie à l’intérieur du fort. Nous avons l’impression de revenir dans le passé, du temps des colonies, les belles constructions d’époques sont là pour nous le rappeler. Les édifices religieux sont nombreux et diversifiés. Il y a une ambiance, c’est difficile à décrire mais les gens sont plus calmes, il y a les promenades sur les remparts ou les gens flânent un peu en soirée, des ateliers d’artisanat, des galeries d’art, au détour d’une rue nous trouvons des vielles voitures de collection….une autre époque.

Anita est très surprise car elle ne savait pas que le Sri Lanka était une colonie hollandaise pendant 130 ans, quand même ! je me demande ce qu’ils apprennent à l’école en Batavie.

Dans l’intérieur de la ville fortifiée de Galle, tout rappelle que les hollandais sont venus, les restaurants, les hôtels, les rues,  la présence  Hollandaise est très présnte, Dutch par ci, Dutch par là !  le plus surprenant est que les gens sont heureux de parler de cette présence hollandais d’il y a 350 ans comme si la colonisation avait été réussi mais peut être pas pour tous, il faudrait se pencher sur les livres d’histoire pour savoir. Nous avons  sillonné à pied  cette vielle ville et ce fut un régal.

Une fois les portes du fort passé, c’est très différent, la vie Sri Lankaise reprend le dessus avec les bruits, la circulation, les commerces très colorés, les gens qui s’activent pour gagner quelques roupies….la vie au quotidien.

Nous sommes allés voir une ferme à tortues. En définitive, des personnes surveillent les plages la nuit et quand une tortue pond (100 œufs environ), ils prennent les œufs et les placent dans des parcs en sable jusqu’à l’éclosion. Ensuite les petites tortues restent 3 à 4 jours dans des bassins et elle sont remise à la mer ou du moins sur le sable en soirée et elles regagnent elles même la mer et de ce fait se souviendront de l’endroit où elles sont nées pour revenir pondre un jour. C’est un bon travail je pense que fait cette association, cela évite le vol des œufs et aussi les pertes lors de l’éclosion.

La fin de notre séjour au Sri Lanka pointe son nez et nous remontons vers  Negombo en nous arrêtant  à Bentota pour faire un safari sur la rivière. Nous avons décidé de faire l’impasse sur Colombo la capitale, la ville ce n’est pas trop notre truc et en plus dans quelques jours il y en a une sacrée qui arrive en Malaisie (Kuala Lumpur)

Une chaise fixée entre deux piquets de bois ! à quoi  peut-elle servir? Une seule réponse mais assez précise et vous avez gagné....

Vous aurez la réponse en image, bonne chance!

la réponse a été vite trouvée par Emmanuel, il va falloir que je durcisse les devinettes!!!

En effet, voici la preuve de ce poste de repérage du poisson en mer.

Bravo Emmanuel tu auras toi aussi un cadeau.

Pour les autres qui n'ont pas eu le temps de jouer ce coup-ci, ne perdez pas espoir il y en aura d'autres.....

Vendredi 6 mai

Ce matin nous avons fait la grasse matinée, nous nous sommes réveillés à 10 .00 heures, ce qui est énorme ici, mais nous avons dû quand même être fatigués de la journée d’hier. Donc tranquille, petit déj et promenade ensuite. Il n’y pas grand-chose à voir en ville à Tissa, donc nous allons avec un tuk tuk vers un autre dagoba que l'on a vu sur le « loneley planet ». Finalement le dagoba ne vaut pas le coup, il est en travaux. (Un dagoba est un monument religieux, qui ressemble à une grosse cloche blanche. Nous ne pouvons pas y entrer, nous faisons le tour, il y a des bouddhas et d’autres statues). Nous continuons à pied au bord de la route. Nous nous  retrouvons devant quelques pilonnes en pierre.

Nous essayons  de nous faire expliquer ce que c’est. Apparemment des restes d’un palais du 2ème siècle environ. On nous parle d’un roi et d’un éléphant impérial qui a ruiné le pays. Je ne suis pas sûre d’avoir bien compris. Il fait quand même très chaud et nous avons seulement pris le petit déjeuner ce matin, il est maintenant 14.00 heures environ, et je crois bien que j’ai un coup de chaud. Pascal dit que je suis écarlate. Je n’ai plus de jus. Faut que je mange quelque chose. Seulement, des bars ou bistros, ça ne court pas les rues ici. Et les petits lolos au bord de la route ne vendent vraiment rien. Je me suis acheté un paquet de « cream crackers » (les enfants savent de quoi je parle, cream crackers avec du kraft…, référence Nouvelle Calédonie). Nous nous sommes engagés dans un chemin et nous sommes assis au bord d’un petit court d’eau (j’ai vu passer un serpent dans l’eau), j’ai mangé tout le paquet (sec sans kraft), cela allait un peu mieux. Finalement le chemin n’était pas mal, nous avons vu des jolis oiseaux et puis nous avons entendu la petite musique du boulanger qui passe. Un tuk tuk avec à l’arrière la pâtisserie locale et des sandwichs. Pascal a pris un sandwich local, petite brioche avec de l’œuf et un piment vert (très fort !) et moi des beignets au sucre. Du coup cela allait beaucoup mieux et nous avons continué le chemin. Il nous a amené derrière le lac sur lequel nous avions fait du bateau hier soir. C’est vraiment magnifique. Nous avons pu observer pleins d’oiseaux. En chemin nous avons rencontré un autre touriste, américain je crois , avec un super téléobjectif en train d’attendre que le crocodile un peu plus loin veuille bien remontrer son nez. Il s’est moqué un peu de nous quand nous avons sorti notre (celui que l'on m’a offert) appareil photo, en disant que de toute façon on ne nous croirait pas à la maison quand on dira que « si, si je vous jure c’est un crocodile » ! Un peu plus loin, deux jeunes viennent parler avec nous. Toujours les mêmes questions, où vous allez ?, d’où vous venez,etc… Ils nous accompagnent ensuite et nous expliquent les arbres, les fleurs, les oiseaux, etc. Ils sont vraiment intéressants. 25 ans et 20 ans. Ils ont fait des études, mais il n’y pas de boulot, donc ils traînent un peu, parlent un peu avec les touristes, quand il y en a, pour améliorer leur anglais et français. Il paraît que le coin est infesté de crocodiles ici. Le lac est très profond de ce côté et plein de fleurs de lotus et de nénuphars. D’ailleurs il y a un monsieur qui arrive en vélo et les jeunes nous disent « vous regarderez, il lui manque un bras, mangé par le crocodile quand il a voulu se baigner après avoir bu trop d’arak (l’alcool local) le soir. Dix minutes plus loin, nous en voyons un crocodile (Pascal l’a vu avec son œil de Cro-Magnon) à deux mètres de nous, lové sur un tronc d’arbre. Juste quand on veut prendre la photo il se glisse dans l’eau. Donc effectivement vous n’allez pas nous croire….Les jeunes nous quittent, pas sans m’avoir offert deux fleurs de frangipanier, c’est charmant. Nous continuons et nous achetons quelques bananes en route, toute une main pour 20 roupies ! Tiens voilà un serpent qui traverse la route devant mes pieds…Un peu plus loin Pascal me retient par le bras, comme il fait régulièrement pour éviter que je me fasse écraser par un tuk tuk ou moto, seulement là c’est pour éviter que je marche sur la queue de l’iguane sur le bord de la route. Bon pendant notre petite promenade nous avons quand même vu pleins d’oiseaux, deux crocodiles, deux serpents et un iguane. Presque mieux qu’hier dans le parc ! En revenant a la guest house, le manager nous demande si on reste manger ce soir. Il faut savoir que nous sommes les seules hôtes depuis trois jours. A part un couple d’Italien qui ont passé juste la nuit pour aller au parc le matin. Il est là avec son cuisinier et homme à tout faire. Au début cela avait l’air un peu froid comme ambiance, mais au contraire. Ils sont tellement contents de nous avoir. Ils essaient par tous les moyens de nous faire rester et nous faire manger au guest house. Pour le premier repas on a eu le choix entre nouilles chinoises frites ou riz frit. Le soir ils voulaient nous la refaire, puisqu'on avait mangé des nouilles le midi on pouvait bien prendre du riz le soir non ? Non, pas envie, nous allons donc manger en ville. Non alors, si vous voulez on peu faire un bon curry (ça faisait longtemps…). Il faut savoir que chez nous la nourriture est fraîche tandis que dans les autres troquets en sert souvent les repas de la veille. Bon nous nous  laissons convaincre, et effectivement le curry n’est pas mauvais. Le lendemain matin ils nous demandent si on peut déjà régler la première journée, comme cela il pourra faire des courses pour quelque chose de bon à manger le soir (pas de clients, donc pas de liquide dans la caisse). Qu’est ce que l'on aimerait manger ? Du poisson frais du lac. Donc un bon curry de poisson ? NON, pas de curry svp. Juste du poisson et de la salade par exemple et s’il faut un peu de riz. Le soir on a mangé deux petits poissons grillés (très bons) du lac et un peu de salade composée (concombres, tomates, ananas) et…… du curry ! Finalement le courant passait bien entre nous, ils étaient aux petits soins. On a fait une photo de nous quatre et puis le cuisinier avec moi et après le manager avec moi…. et le cuisinier, il a voulu être sur toutes les photos. Il a demandé si on pouvait la faire développer pour lui. Pourquoi pas. Sauf que Tissa est une ville très Sri Lankaise, et pas du tout européenne. Donc pas de cyber café bien équipé et encore moins de photographe. Dans le cybercafé nous avons d’abord posté notre dernier article et regardé les mails, il faisait super chaud là dedans….. J’ai demandé si on pouvait imprimer des photos et si oui sur du papier photo ou sur du papier normal ? Bien sûr, sur du papier photo, mais si on pouvait attendre 10min ? Oui, même si je n’ai pas trop compris pourquoi. Il a passé un coup de fil. Finalement les 10min commençaient à durer, donc on part pour manger. En sortant une moto qui arrive avec deux gars. Non ne partez pas. Voilà le papier photo ! Amené par coursier svp ! Donc opération imprimante. 4 Personnes pour mener à bien l’opération. Et finalement il a que des deux premiers qui sont imprimés sur le papier photo, ça a loupé, l’autre est sur du papier normal. Le cuisto est super content avec ses photos, il les montrera à ses enfants.

8 Mai.

Depuis hier soir nous sommes à Mirissa, au bord de la mer. Là on est vraiment super. Le guest house donne sur la plage. On a une super chambre avec un vrai matelas, des draps dessus, dessous, des oreillers comme chez nous, grande salle de bain, parfait ! En plus wifi dans a chambre et sur la terrasse. Ce matin baignade à 7.00 heures du matin, après petit déjeuner et cette après midi vélo (emprunté aux maçons qui travaillent au guest house). Vélos sans freins et en roulant sur les chambres à air tellement les pneus sont usés, mais ça va si on ne roule pas trop vite et si on évite les montées (parce que pas de freins dans la descente). En roulant toujours la question clé d’ici ; « where are you going ? » Apparemment il faut avoir un but ici. On a encore fait une superbe rencontre. Nous prenions en photo un jaque et voilà un jeune homme qui nous en offre à en manger. Finalement nous n’en avions encore jamais gouté. C’est vraiment bon, ça ressemble un peu à l’ananas. Et puis il a fallu que l'on entre dans sa maison, que l'on s’installe dans la belle pièce, avec une grosse assiette de jaque à manger. Que l'on voit toute la famille. Et les photos de mariage. Nous avons bien sûr montré nos photos aussi. Voilà comment on passe nos journées, il y a pire. Bon, maintenant il faut que je me dépêche parce que le poisson grillé m’attend pour le dîner.