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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 03:31

Impressions finales Amérique du sud Anita


L’Amérique du Sud a été une révélation, quelque chose d’inconnu et très diversifiée. C’est là que nous avons vu les sites naturels le plus impressionnants, et moi qui n’aime pas beaucoup la montagne ai été totalement séduite par ces paysages arides et colorés. Ses lagunes, ses salars, son altiplano. Je me suis senti très zen à plus de 4000 m, tandis que j’avais peur d’être malade. C’est une ambiance particulière.

Partout les gens ont été extrêmement gentils et chaleureux et j’aime les entendre parler leur espagnol particulier. Je ne le maitrise toujours pas, mais j’ai quand même fait des progrès, il faudrait l’entretenir et continuer à apprendre, mais bon on sait comment ça fait avec toutes les bonnes intentions pour l’année.

Nous avons surtout fait l’Argentine et commençons bien à connaître ce pays. C’est un pays avec un passé politique difficile et actuellement c’est toujours loin d’une démocratie épanouie (est-ce que ça existe d’ailleurs ?). Tous les paysages ne sont pas beaux et surtout tout ce que l’homme a fait par endroits. Il y a beaucoup d’insécurité ici, beaucoup de pauvreté parfois en contraste avec des vraies richesses ailleurs. Mais c’est aussi tellement immense, qu’on a plusieurs pays dans le même. Je suis très contente de la découverte de ce continent.

Anita  

 

Impressions Amérique du Sud Pascal


Il serait bien prétentieux de ma part de dire que nous avons parcouru l’Amérique du Sud, même si nous avons cinq tampons de frontières sur notre passeport. Chili, Bolivie, Argentine, Paraguay et Brésil. Ces deux derniers pays nous ayant vu  passer  qu’une journée.

Le Chili a été le premier pays de ce continent ou nous avons mis les pieds. Il est regrettable que nous ayons eu des problèmes de racket dès le deuxième jour car cela nous a un peu inquiétés pour la suite. En même temps cela nous placés dans un état de vigilance qui c’est avéré nécessaire par la suite. Comme quoi même les mauvaises expériences peuvent être parfois utiles.

Nous avons changé notre itinéraire en optant pour le nord à la place du sud qui avait une mauvaise météo. Le choix fut judicieux car il nous a permis de découvrir l’altiplano, c'est-à-dire la cordillère des Andes au dessus 4000 mètres. Les paysages  du désert d’Atacama étaient très beaux et l’expérience de l’altitude une nouveauté pour nous.

La population au Chili était extrêmement gentille et agréable à notre égard. Ce fut également le cas dans les autres pays de ce continent.

La nourriture au Chili était médiocre mais  je reste réservé car nous n’avons pas fait de repas gastronomique, nous mangions à moindre coût.

La Bolivie nous a enchantés avec des paysages à l’infini et infiniment beaux. La population est pauvre mais c’est quand même là que nous avons le mieux mangé. Les petits restaurants de famille cuisinaient « comme à la maison », simple mais bon ! Je garde un grand souvenir de ce pays.

L’Argentine est un grand pays et nous y avons consacré du temps. Il le fallait je pense, cela nous a permis de sortir des sentiers battus.

Toutes ces sorties hors tourisme de masse nous ont comblés de par la beauté de la nature et la rencontre avec les animaux. C’est quand même un privilège de voir les animaux évoluer dans leurs milieux naturels sans crainte des prédateurs, en l’occurrence, sans crainte des hommes.

L’Argentine possède aussi des sites d’exceptions qui nous ont régalés et qui sont eux aussi inscrits dans ma tète. Ces endroits de grandes beautés naturelles comme les glaciers ou les chutes d’Iguaçu sont quand même très excentrés et il faut faire de longs trajets pour les découvrir. Le service de bus longues distances est très important et très bien organisé. Nous avons utilisé un « Pass, Argentinabybus » et nous avons été très satisfaits.

La population est dans ce pays très accueillante et serviable. Elle est aussi très familière et nous avons fait de très belles rencontres.

La cuisine n’est pas très variée, les légumes sont le plus souvent absents et c’est dommage. Par contre la viande est exceptionnelle et les argentins mettent un point d’honneur à la cuisson au charbon de bois, les « parillas » c’est le top !

Le coût était supérieur à mes prévisions, plus nous descendions et plus les prix montaient ! En plus c’était l’été et la période des vacances scolaires. Les prix sont néanmoins inférieurs à ceux de France.

En trois mois nous avons pu sentir la mentalité argentine et aussi au fil des discussions connaitre les sensibilités de gens par rapport à l’économie, les libertés, la politique et d’autres sujets de sociétés. Des échanges forts intéressants qui nous réconfortent parfois…..

Pour finir je dirais que cette découverte de cette partie du globe, je l’appréhendais un peu avant de venir. Maintenant je suis content et satisfait de l’avoir faite car elle mérite grandement le détour, seulement il faut prendre le temps pour apprécier tout cela.

Pascal

 

 

 

 

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 12:49

 

C’est de Buenos Aires que nous écrivons notre dernier article sur l’Argentine avant de nous envoler vers un nouveau continent, l’Europe !

Nous donnerons nos impressions finales sur les pays visités d’Amérique du Sud ultérieurement.

Dans chaque pays il y a des symboles qui illustrent les habitudes et meurs de la population. Si en France c’est le béret et la baguette, ici je dirais que c’est le maté,images10 6421 les parillas,images10 0541 le football images10 2178et le Tango.

C’est sur ce dernier  que je vais clôturer de façon à rester sur une note gaie même si le tango véhicule bien d’autres choses que de la joie.

C’est une danse de séduction, avec de l’élégance,images10 1139 de la grâce mais aussi de la fermeté. C’est un peu l’âme de l’Argentine qui s’exprime dans cette musique et dans ces pas qui s’entrecroisent.images10 5937

Je me rappelle du coté d’Iguaçu, ce papa qui dans la rue vers 22 heures apprenait les pas de danse à sa fille. J’ai trouvé cette image très belle car je sentais à travers ces pas comme le symbole de la transmission d’un savoir. J’étais admiratif de les voir si appliqués tous les deux.

C’est très beau à regarder mais je pense, pas facile à faire. Il faut une grande concentration pour mener le couple dans cette frénésie de jeux de jambes ou les deux ne font plus qu’un, ou les corps se frôlent, se caressent et se provoquent dans une sensibilité et un charme fou. C’est une vraie culture le Tango ici en Argentine.images10 6118

Toute cette tradition artistique que représente cette danse, s’exprime partout dans la ville capitale mais aussi dans le pays tout entier.images10 6167 Beaucoup de détails de décorationimages10 5888 ou de noms de lieux nous rappellent que le Tango et le Bandonéon sont  les éléments de cette culture.

Pour le plaisir de nos nombreux commentateurs du blog je vous livre nos premiers pas de cette danse pas comme les autres !

 

 

 

  

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 14:18

Après une semaine à Buenos Aires, nous aspirons à un peu de calme et de fraicheur, nous prenons le train pour un voyage de 45min pour se trouver à Tigre dans le Delta du fleuve Parana qui devient le Rio Del Plata. C’est un endroit extrêmement agréable, il y a des canaux partout et d’innombrables îles, beaucoup sont habitées,images10 6428 mais le seul moyen de les atteindre est en bateau.images10-6082.JPG

Il y a donc un service bateau, qui fonctionne comme un  bus sur l’eau.images10 6419 Il y a toute une activité fluviale avec les bateaux épiceriesimages10 6434 et les livreurs en tous genres.images10 6443 On voit dans les constructions que cet endroit a toujours été prisé par une population assez aisée. Il  y a de nombreux clubs d’aviron,images10 6512 catalogué par pays. Le club de rame Suisse, Le club Italien, etc. Tous ont des clubhouses très luxueux,images10 6083 datant du début du 19ème dans le style « Belle Epoque ».images10-6460.JPG Il y a un trafic de bateaux de plaisance important et des garages pour stocker les bateaux sont nombreux.images10 6497 Ce n’est quand même pas donné à n’importe qui d’habiter ici. Il n’y a qu’à admirer les maisons magnifiques sur pilotis tout le long des différents canaux.images10 6436 Le premier jour nous nous sommes contentés d’un pique-nique au bord du canal qui passe dans la ville. Nous avons pu observer les oiseaux, les perruches qui font un grand vacarme dans les arbres, mais qu’est-ce que c’est beau de les voir en liberté. Un pic vert qui se promène à un mètre de nous pour manger des insectes dans le sol.images10 6212 Un cormoran qui a pêché un poisson plus gros que lui, que son copain voudrait bien lui prendre.

Nous avons un temps superbe, mais orageux, d’ailleurs le premier soir nous prenons une grande averse en rentrant à l’hôtel. Il a quand même fait jusqu’à 48° au soleil images10 6389et 37 à l’ombre dans la semaine. Le deuxième jour nous faisons une sortie en catamaran pour l’île la plus éloignée du Delta, l’Isla Martin Garcia,images10 6266 à quelques kms seulement de l’Uruguay. Il y eu d’ailleurs longtemps des tiraillements entre les deux pays pour décider à qui appartenait cette île. C’est l’Argentine qui l’a finalement obtenu en 1973. L’île a servi comme lieux de quarantaine pour les immigrants entrant en Argentine et également comme prison pour les opposants politiques.images10 6355 Juan Perón y a été emprisonné d’ailleurs. Nous avons aussi observé les colibris,images10 6330 cela faisait longtemps que l'on n'en avait pas vuimages10 6332 et c'était très beau.images10 6335 En se promenantimages10 6307 dans le villageimages10 6356 nous avons fait connaissance avec Térèsa et Juan Maria (nièce et oncle nous avons appris plus tard), qui se prenaient en photo. Juan Maria avait l’air assez rigolo, c’est ce qui a fait que nous nous sommes arrêtés.

Nous avons discuté un peu et Térèsa nous a raconté qu’elle tenait un magasin d’orchidées avec son mari Hector (qui faisait la sieste quelque part) et elle nous a invités de venir le lendemain voir ces fleurs.

Nous nous sommes revues sur le bateau et avons fait la connaissance avec Hector. Sur le bateaux c’est surtout avec JM que nous avons eu de grandes discussions, en nous aidant du petit dico,images10 6383 parce que nous avons bien fait des progrès pour la compréhension, mais les argentins sont tellement bavards et il faut quand même rester concentrés pour les « grands sujets », ici en occurrence c’était la cuisine en argentine.

Nous admettons volontiers que ce sont des rois de la « parilla »P1000116.JPG et que la viande est absolument succulente, mais de la viande tous les jours et en quantités énormes c’est trop pour nous. En dehors de ça les restaurants n’offrent que des pizzas, des empanadas, des frites et autres fastfood, pas moyen de manger des légumes à part des salades vertes, encore moins des plats cuisinés.

JM n’est pas d’accord, «  si tu veux manger de la  verdura  tu choisis une bonne omelette de légumes ! » « Mais non, JM, ce sont d’abord des œufs une omelette. »

Il en convient. Pendant tout le retour en bateau tout le monde sur le bateau a suivi notre conversation très animée. Le lendemain donc nous sommes allés au magasin de Térésa et Hector. Effectivement c’est magnifique. Nous avons eu droit à une visite très détailléeimages10 6396 sur toutes les espèces d’orchidées.images10 6393 Je ne savais pas qu’il y en avait autant.images10 6401 C’est une vraie passion du couple qui tient se magasin depuis une douzaine d’années. Nous avons bu un verre images10 6402et pendant la conversation nous sommes revenus sur le sujet de la veille, la cuisine de l’Argentine. Hector qui n’avait pas suivi notre conversation la première fois a dit, « mais si, si tu veux manger des légumes, tu prends une bonne omelette….            JM l’a arrêté tout de suite, « mais non, tu ne comprends rien, ce sont d’abord des œufs ! »

Bon nous avions touché une corde sensible, parce que des légumes il y en a en Argentine, même si c’est vrai que l’on n’en sert pas tellement au restaurant. Et pour nous le démontrer nous sommes invités a manger le soir.  Nous voulons amener le vin, mais non ce n’est pas permis. Qu’amener donc, pas de fleurs quand même ! Bon dans ce cas le cadeau sera pour les chiens de la maison. Nous offrons donc un gros os à chacun emballé dans un beau papier avec un  nœud. Au moment du déballage tout le monde a bien rigolé.images10 6410

 Vraiment nous avons été reçus comme des rois. Sur la table tous les légumes qu’il y avait disponibles en ce moment au magasinimages10 6407 et beaucoup de choses que nous n’avions pas mangé depuis notre départ de l’Asie. Du chou fleur par exemple, des haricots verts, il y avait plus d’une douzaine de légumes différents. Je me suis régalée. C’est tellement gentil, des gens que nous avons juste rencontrés sur le bateau et qui nous invitent à manger, spontanément.

Nous avons eu de grandes conversations sur tous des sujets de société, la politique aussi. JM a beaucoup de culture. C’est tellement dommage que nous ne maîtrisons pas mieux l’espagnol. J’étais un peu fatigué le soir, parce qu’il faut rester concentré quand même pour comprendre et aussi il faut l’avouer nous avions bien arrosé le repas.

Nous avons fait une autre sortie dans le Delta en bateau bus, sur une île qui était moins intéressante, c’était surtout un endroit pour passer un moment en famille, restaurant, camping, piscine. Mais nous avons quand même vu de très belles maisons encore. Le dernier jour nous voulions faire du canoë, mais ça c’est avéré plus compliqué que prévu. Comme il a beaucoup de trafic de bateaux sur le delta, les loueurs ne veulent pas vous laisser partir comme ça. Il faut donc soit partir avec un moniteur qui vous donnera des leçons de pagaie, ou bien faire un test pour prouver que l’on savait en faire. Du coup nous avons renoncés et sommes parti pour visiter le musée d’art images10 6476sur le bord du canal.

Devant le musée il y avait une belle blonde avec un micro qu’une « camarawoman » était en train de filmer.images10 6462 Bien sûr Pascal a voulu faire une photo et mieux a voulu être pris en photo avec elle.images10 6465  J’avais déjà vu cette fille sur la télé ici. Effectivement nous avons appris qu’il s’agit d’une émission hebdomadaire sur des loisirs. Nous avons été pris tout les deux en photo et l’autre animateur nous a donné plus d’explications sur l’émission.  Nous lui avons donné notre blog et nous nous sommes séparés avec des embrassades (les argentins sont très chaleureux).

En rentrant une heure plus tard et en cherchant un resto pour le soir, nous passons devant une terrasse et quelqu’un nous interpelle en faisant de grands gestes. C’est l’animateur de l’émission qui boit un pot avec la fille qui tient la camera. Il nous avait vus sur le trottoir d’en face et nous nous sommes embrassés dans la rue. On voudrait bien répéter la même chose devant la caméra cette fois-ci ? On passera dans l’émission du mois de mars. Qu’on se le dise donc. Il faut regarder l’émission « Pensando en Tiempo Libre » un certain samedi au mois de mars suivant pour voir les deux voyageurs de « demainsurleglobe » s’embrasser dans les rues de Tigre ou bien regarder sur internet car les vidéos de l’émission y sont diffusées.

Anita

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 23:09

Nous voilà dans la capitale de ce grand pays. Un vol de 3h30 nous y a déposés depuis Ushuaia. Quelques turbulences au départ mais ensuite tout c’est bien passé.

Nous logeons à «  l’hostel  Tango y Bandonéon ». Ici c’est la capitale du tango et beaucoup d’organismes utilisent cette image. C’est une maison ancienne reconverti en hôtel. Nous logeons au troisième étage, sur les toits. Il y a une terrasse et le soir, à la fraicheur c’est agréable.

La ville de Buenos Aires est constituée de grandes artèresimages10 5800 et de quartiers tous différents. Nous avons parcouru toute la ville à pied sur plusieurs jours. L’art est très présentimages10 5875 et représenté sous des formes différentes.images10 5983

Comme dans toutes les grandes villes, il y a des quartiers riches et d’autres plus pauvres. Du coté de Palermo et Recoleta, c’est le luxe et la qualité de vie qui prédomine.

Les habitations sont de standing et souvent des espaces verts agrémentés de fleurs et d’installations sportives ou culturelles.images10 5995 Ici  les gens font du footing ou du roller pour entretenir les corps qui souvent en ont bien besoin car l’Argentine n’est pas un modèle pour la nutrition.

Nous avons aussi fait la visite du cimetière de Recoleta qui pourrait ressembler au Père Lachaise à Paris mais qui n’en possède pas la dimension poétique. Il n’y a pas d’arbre ou très peu, les caveaux sont alignés comme des immeubles dans une ville. Pas vraiment d’âme(s) ! Normal me direz vous, nous sommes dans un cimetière et normalement, elles sont déjà parties…  

Dans notre  quartier de Montserrat, les gens ne font pas de footing. Le soir vers 18h00, c’est la tournée des poubelles. Les gens éventrent toutes les poubelles qui sont déposées dans les rues et ils trient.images10 5871 Ils récupèrent dans des grands sacs montés sur des palettes en bois avec des roulettes dessous. Ils sont nombreux à faire cela dans toutes les rues. C’est une façon de faire le tri sélectif mais cela peine un peu de les voir faire. Chez nous ce sont les chiens qui éventrent les poubelles, pas les humains.

Après sur les coups de 21h, le quartier s’anime au rythme du carnaval. Tous les soirs il y a des groupes qui défilent et font des chants et de la danse.images10 6095 Ce n’est pas Rio mais c’est très familial et sympathique comme ambiance.

Le Microcentro de la ville est rempli de commerces en tout genre. Il y a quelques beaux bâtimentsimages10 5802 mais pas trop pour une capitale.images10 5853 Bien entendu cela n’a rien à voir avec les capitales de la vielle Europe qui possèdent une architecture plus ancienne et plus riche.

Les anciens docks forment un quartier nouveau qui a de l’allure. Les vielles grues de chargement ont été conservées et mélangées avec des batiments plus récents,cela donne un certain style.images10 5907  C’est devenu un quartier huppé de la ville. De beaux voiliers viennent mouiller juste devant,images10 5929 vers le " Puente Del Mujer" images10 5917et souvent il y a des danseurs de tango devant les bateaux. Comme sur cette photo,images10 5939 sous le regard de Carlos Gardel et d’Anita.images10 5944  

Il y a quand même beaucoup de commerces de luxe et cela me fait penser que tout le monde ne trie pas les cartons !

Le quartier qui m’a beaucoup intéressé est celui de San Telmo. C’est un peu le Montmartre de Buenos Aires. Beaucoup de galeries d’arts, d’antiquaires et de peintres. Le weekend c’est un peu la cohue car dans les rues c’est le déballage, un marché d’un peu de tout.images10 6116

Un autre quartier très pittoresque est le celui de La Boca. Caminitoimages10 6160 est la rue la plus fréquentée par les touristes qui viennent flasher dans tous les sensimages10 6169 les façades colorées des maisons.images10 6137 Dans le courant du XIXème siècle  les immigrants espagnols et italiens sont venus s’installer ici. Quand il leurs restait de la peinture après avoir peint leurs bateaux ils peignaient uneimages10 6125 ou plusieurs façades de leurs habitations.images10 6153 De là est apparu un quartier très coloréimages10 6128 qui donne un peu de vie et de gaitéimages10 6148 à un environnement qui l’est moins. Maintenant l’intérêt touristique a pris le devant de la scène et le quartier à perdu de son authenticité même s’il a gagné  en couleur.images10 6170

C’est quand même dans ces quartiers là que l’on trouve le plus de créations.images10 6122 Les gens expriment par leurs talents le mal être de leurs vies peut être. C’est dans la difficulté et l’adversité que les individus se révèlent et ici c'est un bon exemple, comme toutes les belles peinturesimages10 6119 sur les rideaux des magasins,images10 6121 ou sur les murs.images10 6131

Les argentins sont passionnés de football et « La Boca » est l’équipe leader de Buenos Aires. Ici tout respire le football. Je souhaitais aller voir un match mais plusieurs personnes me l’ont déconseillé car ils sont quand même un peu fanatiques et cela peut être dangereux.

Pour les touristes que nous sommes il faut être vigilant dans ce secteur de La Boca. C’est une zone à risque.images10 6185 Il ne faut pas trop sortir des sentiers battus car cela craint au niveau de la sécurité. D’ailleurs mon gout pour l’aventure m’avait entrainé sur un itinéraire pas très conseillé et nous avons été rappelé à l’ordre par un argentin qui passait à vélo et qui nous a dit « pas là, tournez à gauche ! ». Nous l’avons sagement écouté, ce qui me permet encore de vous écrire peut être ! 

Je fais de l’humour mais pourtant cette semaine un touriste de 52 ans est mort au cœur de Buenos Aires à 8h30 du matin sur la place Mayo, la plus fréquentée de la ville. Au moment ou il prenait une photo un voleur est venu lui prendre l’appareil et devant la résistance de l’homme, l’a mortellement blessé avec un couteau. Bien entendu cela peut arriver à Paris ou à Rome mais quand même, l’Amérique Latine n’est pas un exemple dans le domaine de la sécurité.

Nous sommes passés par la prison qui est maintenant reconverti en musée mais l’on devine quand même bien que ce n’était pas une colonie de vacances,images10 5896 pas commode les "mattons".images10 5900 Peut être qu’ils n’auraient pas dû la fermer…Je plaisante !

Cette ville de Buenos Aires est néanmoins très agréable, les arbres comme les Palo Borracho sont en fleursimages10 5823 et c’est vraiment joli de les voir le long des routesimages10 5830 avec leurs troncs en forme de bouteilleimages10-5957.JPG recouvert d’épines.images10-5958.JPG Je vous mets le lien de cet arbre très décoratif, Palo Borracho. L’arbre national est le Ceibo et lui est rempli de fleurs rouges.images10 5829

Le « Parque 3 de Febrero »  est un très vieux jardin inspiré des jardins français de la fin du XIX siècle.images10 6005 C’est un endroit très agréable où la population argentine vient gouter aux senteurs des rosesimages10-6001.JPG et aux cris des perruches en liberté.images10 6022 Des lacs artificiels ont été crées et permettent de belles flâneries.

Dans cette ville de Buenos Aires il fait bon se promener et ce perdre aussi. C’est une très belle capitale même si ce n’est pas ma préférée !

         

   

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 04:01

On ne peut pas parler de la Terre du Feu sans évoquer la population qui était encore présente quand les premiers colons sont arrivés. C’est Magellan qui les a rencontrés en premier vers 1520. A ce moment là il y avait  quatre peuples, Les Onas au  nord, Les Yamanas sur les côtes, les Alacalufs dans l’ouest et les Haushs dans les sud-est.

Magellan a appelé cette terre,Terre de Feu, parce qu’en s’approchant il voyait des fumeroles de partout, provoqués par le feu des Indiens. Ils l’apportaient partout avec eux, même dans leurs canoës. Ils étaient nomades et vivaient nus, se protégeant avec des peaux de guanacos.images10 5752 Leur huttes sommaires étaient également couvertes de peaux. Ils se nourrissaient de moules, de pêche et de  la chasse aux guanacos. Ils se tenaient surtout accroupis, ce qu’y avait pour conséquence que la peau autour de leurs genoux pendait pendant la station debout et ils marchaient un peu penché en avant à la façon d’un pingouin. images10 5754

Enfin tout ça je l’ai lu dans le petit musée consacré aux Yamanas à Ushuaia. C’est qu’il n’y en a plus du tout des Indiens. On estime leur nombre autour de 3000 à 4000 pour des Onas et Yamanas vers 1850, pas plus de 1000 pour des Akalufs et Haush. En début du 20ème siècle il ne restait déjà plus que  500 Onas et autant de Yamanas. La dernière Onas mourut en 1974 (Angela Loij).  Décimés parce que chassés comme du bétail, par des chasseurs de phoques, des chercheurs d’or, des colons, agriculteurs et éleveurs de moutons, mais surtout semble t-il par des maladies introduites par ces blancs, comme la rougeole et la tuberculose.

Il y a eu quelques tentatives pour les sauver, par les mêmes personnes qui étaient venus pour évangéliser et élever des moutons, par exemple sur l’Estancia Harberton. Le fils de Thomas Bridges (de l’Estancia Harberton) avait été élevé avec les enfants indiens et a tenté de les protéger sur ses terres à Viamonte, mais c’était déjà trop tard. Il reste encore des gens qui ont du sang indien dans leurs veines. Ils sont des descendants des couples mixtes, assez rares. Mais sur les Estancias il y avait des ouvriers qui parfois prenaient des femmes indigènes. Ayant du sang blanc, ses enfants étaient immunisés contre les maladies. Ces descendants ont constitué la « Comunidad Aborigen » et essaient de reconstituer leur culture et identité tout en étant des Argentins à part entière. Voilà encore une fois le triste résultat des conquêtes et missions religieuses dans ce qu’on appelle « Le Nouveau Monde », déjà évoqué pour l’Australie avec les Aborigènes.images10 5747 Ici on a complètement exterminé les peuples d’origines.

Anita           

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 13:28

Le nom de cette ville du bout du monde, n’est inconnu de personne, seule la cité l’est pour la plupart.images10 5114 Je pensais trouver une petite ville avec peu d’habitations et surtout des constructions sommaires. En fait rien de tout cela. C’est  une ville de 60 000 habitants qui à une économie fleurissante. Elle détaxe les industries qui s’y installent. Le secteur de l’électronique  y est très développé.

Bien entendu le climat y est quand même pas facile mais les salaires sont plus élevés et cela attire pas mal de monde.

Géographiquement elle a pour contrefort le glacier Martial et de nombreuses montagnes très belles d’ailleurs.images10 5698 En façade elle est bordée par le Canal de Beagle, ce qui procure une activité maritime très importante.images10 5725 De gros bateaux de croisières viennent mouiller dans le port avant d’embarquer pour l’Antarctique.images10 5693 Elle dispose aussi de l’Armada Argentineimages10 5047 car il ne faut pas oublier que les Malouines images10 5731ne sont pas loin et sont toujours sous possession anglaise…

Pour le coté sombre de son histoire, la ville a pendant très longtemps été la destination finale de nombreux bagnards.images10 5756 Le bagne est maintenant reconverti en muséeimages10 5757 et c’est beaucoup mieux ainsi. 

C’est une citée qui possède de belles montées et je présume qu’en hiver il doit y avoir des difficultés pour rentrer chez soi.

La plupart des voyageurs ne trouvent pas Ushuaia intéressant, pour nous, ce n’est pas le cas. Nous avons bien apprécié les six jours passés ici. Tout est question de chance peut être mais aussi de rencontres et de météo. Peut être que nous sommes moins exigeants…

 

 

 



 

 

 

 

 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 01:34

Après quelques difficultés de réception d’internet (il y a tellement de vent que le signal wifi ne semble pas pouvoir passer) et de panne de serveur, nous avons enfin obtenu nos billets de bus pour aller à Ushuaia. Départ à 3h du matin, changement de bus à 9h du matin et arrivé prévu vers 21h30 le soir.

Ce n’est pas seulement à cause de la distance que ça prend autant de temps, mais parce qu’il faut passer la frontière avec le Chili qui coupe le sud du pays au dessus Rio Grande, ensuite ça redevient l’Argentine, mais il y a également le passage en bac du détroit de Magellan.

Avant d’arriver à la frontière, nous avons rempli une déclaration comme quoi nous n’avions pas de fruits ou légumes, ni de produits d’origine animal ou végétale dans nos bagages.

A l’arrivée le chauffeur de bus prend tous nos passeports pour faire les formalités, ça s’annonce donc bien, nous n’aurons pas besoin de sortir du bus. Quand il nous les remet nous ne trouvons pas le tampon de sortie d’Argentine et effectivement tout le monde doit sortir parce que les douaniers ont décidé  de voir nos têtes. Heureusement les deux douanes, sortie et entrée se trouvent dans le même bâtiment. Bon, avant que tout le monde passe, ça prend un peu de temps, il n’y avait pas que nous. Nous remontons dans le bus et on attend encore. Oui parce que cette fois-ci il faut ressortir avec les bagages à main et la déclaration pour passer les sacs aux rayons X.

D’abord nous avions mis non dans toutes les cases de la déclaration mais après nous nous sommes souvenus d’un souvenir en peau de lama et un pot de miel dans les sacs en soute. Nous avions donc rayé le non et remis le oui (les amandes sont très élevées en cas de fausse déclaration, on nous a parlé de 100 dollars pour une orange oubliée).

Mais c’est oui ou non nous demande le douanier un peu irrité ! Il faut une seule déclaration proprement écrite. C’est oui et Pascal refait la déclaration devant lui. Il ne nous demande pas ce que nous avons à déclarer mais avec tout ça il va certainement nous ordonner de sortir les sacs de la soute pour voir. Et bien, rien de tout ça. Personne ne nous demande rien et nous pouvons enfin continuer après plus de deux heures d’attente.

Après avoir roulé quelques temps sur des routes non goudronnées et avec un vent terrible,images10 4960 nous arrivons au détroit de Magellan.images10 4962 Il n’y a pas mal de moutons sur l’eau et on ne peut à peine tenir debout contre le vent, mais le bateau vient de faire le trajet dans ce sens, donc il va certainement repartir de l’autre côté.images10 4990 Et non, il ne veut par repartir, trop de vent, il faudra donc à nouveau attendre, dans le bus, parce qu’il n’y a rien, à part les bureaux de la marine Chilienne. Ça prendra trois heures, pendant ce temps nous avons droit à un film et un petit en-cas. D’habitude on sert un repas chaud pendant des grands trajets, là ce n’est pas possible à cause des restrictions sévères de douane entre les deux pays.  

Au Chili c’est surtout de la piste et le bus se transforme en 4X4.images10 4991 Cela nous permet de voir beaucoup d’oiseaux et de guanacos dans la campagne.

Nous repassons la frontière pour sortir du Chili et entrer en Argentine, plus que 303 kms et nous sommes arrivés!images10-5000.jpg

Bon finalement nous arriverons à Ushuaia à 00h30 après 21 heures de bus. Heureusement que Pascal avait réservé une chambre, nous avons donc pu dormir dans un très bon hôtel,images10-5022.JPG mais un peu cher pour nous et trop éloigné de la ville, ce qui fait que nous avons déménagé le lendemain dans un hostal plus basique mais très chaleureux dans le centre, B&B Nahuel.images10-5463.jpg

Marie Cristine et Guillermo nous ont très bien reçus.images10-5763.JPG Marie nous a proposé une excursion sur le canal de Beagle. Le premier jour il a fait un temps splendide. Du soleil, pas de vent, environ 15°, la météo étant encourageante pour le lendemain, nous avons donc réservé. Seulement le lendemain en se levant, le thermomètre affiche que 10° sur notre balcon et nous ne voyons même pas les montagnes autour. J’avoue que je ne suis pas trop décidée d’y aller dans ces conditions, mais Pascal voit sur internet que ce sera pire les jours suivants. Il me convain donc de partir.

Nous avons bien fait, même s’il fait froid au début, petit à petit le soleil se pointe un peu et les montagnes autour se dégagent. Nous passons au phare du bout du monde,images10-5140.JPG le phare des Eclaireurs.images10-5159.JPG En route nous revoyons des cormorans et des lions de mer.images10-5117.jpg Arrivant à l’ile des pingouinsimages10-5237.JPG il commence à pleuvoir, mais nous verrons quand même deux autres espèces différentes de pingouins, les Papus images10-5214.jpg(gros ventre dodu, pattes et bec jaune orangé, trop marrant quand ils marchent) et un seul Rey, qui a les couleurs des Empereurs, en plus petit, mais plus grand quand même que tous les autres présents dans la colonie.images10-5231.jpg

Normalement on ne trouve pas cette espèce par ici, mais celui-ci s’était perdu et on l’a amené ici avec les autres. Il n’a donc pas de compagnon, mais il a  trouvé un copain, parce qu’il marche tout le temps avec un Papu,images10-5233.jpg comme s’ils discutaient ensemble.images10-5223.jpg La démarche du Papu  est très rigolote, il se dandine encore plus que les Magellans.

Après la visite à l’ile des Pingouins nous continuons vers L’Estancia Harbertonimages10-5269.JPG située dans la baie,images10-5266.JPG le temps se lève et les montagnes autour sont ensoleillées, c’est magnifique.

Cette ancienne ferme d’élevage de mouton ne fonctionne plus depuis 1996. La cause étant une grosse tempête ayant tué beaucoup de bêtes, mais surtout le prix de la laine qui avait beaucoup baissé. Depuis ce temps la famille (présente depuis six générations) s’est concentré sur le tourisme. On nous fait une visite guidée de la propriété et les anciennes étables avec toutes les reliques de machines. Ce n’est pas ce qui m’a le plus intéressé, même s’il faut avouer que les conditions de vie n’étaient pas facile à l’époque et encore, il faut y vivre, surtout en hiver. 

Ce qui est vraiment intéressant ici c’est le muséeimages10-5327.JPG et le laboratoire. L’actuel propriétaire est une biologiste de l’Amérique du nord (Natalie Goodall), venue ici dans sa jeunesse pour voir le bout du monde, elle est tombée amoureuse du fils de la famille et ils se sont mariés et installés ici dans la maison familiale dans les années cinquante. En se promenant sur la propriété elle a trouvé souvent des restes de mammifères marins et a commencé à les collectionner sans savoir de quelles espèces il s’agissait et sans avoir beaucoup de connaissances parce que sa spécialité à elle c’était les oiseaux et non des mammifères.

En assistant à une conférence en Amérique sur des mammifères marins elle a fait part de ses trouvailles aux scientifiques présents et ils se sont déplacés sur place. Ils ont constatés qu’il y avait beaucoup d’espèces inconnues. Depuis on sait aussi pourquoi il y a tant d’animaux morts dans cet endroit. Plus haut dans la baie se trouve un endroit où les animaux s’échouent. Ils rentrent dans l’anse et quand la mer se retire, ils sont prisonniers et ils meurent.images10-5330.JPG

Malheureusement il y a aussi les animaux pris dans les filets de pêche comme cette caisse pleine de petits de dauphins Tonina,images10-5321.JPG si joli à voir quand ils sont dans la mer.images10 3627

Actuellement il y a des étudiants de partout dans le monde qui viennent faire des stages ici, et qui collectent tous les cadavres et ossements des mammifères. Ils les font décomposer dans des grands bidons, nettoient les squelettes, images10-5319.JPG numérotent toutes les parties, les étudient, etc… images10-5303.JPGC’est vraiment très intéressant, mais aussi très triste quand on voit le nombre d’animaux qui meurt échoués chaque année. Le bâtiment où on nettoie et stocke ne sent pas vraiment la rose,images10-5320.JPG mais paraît-il qu’on s’y habitue. (EstanciaHarberton et Museo Acathushun). 

Pendant le retour de notre voyage nous avons encore vu des choses magnifiquesimages10-5352.JPG comme des arbresimages10-5350.JPG qui sont façonnés par le vent,images10-5347.jpg des barrages de castors (espèce introduite par les colons)images10-5638.JPG et un élevageimages10-5396.JPG de chiens traîneaux.images10-5385.JPG D’habitude nous n’aimons pas trop les voyages organisés, mais ici c’est la seule façon de visiter, c'est-à-dire au moins pour la partie bateau, pour le reste il faudrait louer une voiture. C’était très bien quand même.

Le lendemain nous nous sommes promenés nous mêmeimages10-5447.JPG en montant vers le glacier Martial images10-5425.JPGet le jour suivant nous avons passé la journée entière dans le parc national. Les paysages images10-5525.JPGet la natureimages10-5493.JPG y sont très beaux.images10-5527.JPG On s’est fait amené par un petit bus et avons marché toute la journée.  Dans le parc se trouve  le bureau postal le plus Austral images10-5472.JPGet nous pouvons faire tamponner nos passeports ici.images10 5653 Pendant notre randonnée nous voyons des pêcheurs à la moucheimages10-5560.jpg parce que dans ces eaux limpides se trouvent des truites énormes. Nous attendons un peu pour voir mais rien ne se passe, nous continuons et admirons des cygnes blancs au cou noir, un couple avec des petits dont un des petits monte sur des parentsimages10-5547.JPG parce qu’il est trop fatigué pour pagayer tout seul. Comme nous quand nous prenons nos enfants dans les bras parce qu’ils ne veulent plus marcher.

Quand nous revenons vers les pêcheurs il y en a un qui a attrapé une grosse truite. Les gens insistent pour nous prendre en photo avec.images10-5573.jpg Les gens sont vraiment très gentils ici.

L’eau doit être vraiment glacée parce que nous avons vraiment froid déjà sur terre par moment, mais il y a des pêcheurs extrêmement courageux qui vont dans l’eau au dessus de la taille avec des « waders ».images10-5588.jpg A la fin de notre randonnée nous trouvons encore des barrages de castors, nous attendons un bon moment, nous aimerions tellement les voir, mais non, c’est trop rare de les apercevoir car ils sortent la nuit, vraiment dommage.

Ici c’est aussi la finimages10-5640.JPG de la fameuse route RN3,images10-5639.JPG la route finit dans la sortie du canal de Beagle. Nous nous trouvons ici à 3079 de Buenos Aires et de 17848 de l’Alaska,images10-5652.JPG ensuite  la route change de nom et devient la Panaméricain.   

Question météo nous avons ici toutes les saisons dans la même journée. La pluie, la neige, le soleil, le vent glacial. Je sais que c’est pire en France actuellement, mais il ne faut pas oublier qu’ici c’est l’été!  Les gens ont vraiment du mérite pour vivre ici. Il y a d’ailleurs beaucoup de suicides à cause du  manque de lumière. En hiver le jour se lève vers 11h00 et se couche vers 17h00.  Nous sommes des privilégiés,  nous reprenons un avion  pour repartir vers Buenos Aires, où il fait 32° en ce moment, pour profiter encore un peu du soleil avant de rentrer dans le grand froid en Europe.

Anita

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 00:48

Il y a des jours comme ça ou il t’arrive des trucs invraisemblables.

Ce matin de janvier du coté d’El Chalten, était un de ceux là. Je décide de faire une promenade matinale histoire de faire quelques photos. Le ciel est dégagé, la lumière est bonne et les paysages magnifiques. Rien ne peut donc détourner mon attention.

He bien non ! Ce matin là j’assiste à la rencontre de deux justiciers des temps anciens.

D’un coté le célèbre Gaucho Gil, vénéré par tant d’Argentins pour qu’il les protège.images10-3664.JPG Les chapelles à son effigie son plus nombreuses que les étoiles dans le ciel.images10-9946.jpg Gauchito Gil prenait aux riches pour donner aux pauvres ! Vous voyez un peu, ce n’était pas n’importe qui.

De l’autre coté je vois le non moins célèbre Zorro.images-9 4747 Lui aussi grand défendeur des plus faibles. Oui un vrai Zorro (c’est le nom du renard en espagnol).

Après c’est très simple, j’oublie les montagnes spectaculaires et je laisse fonctionner ma caméra. Je vous livre ce grand moment où la fiction devient réalité.

 

 

    

 

 

 

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 03:07

images10-4639.JPGVous avez compris, il y a du vent à El Chalten !

En fait je crois que c’est une caractéristique de la Patagonie. Il vente énormément et parfois c’est très froid. Quand nous sommes arrivés dans cette petite ville, les nuages étaient clairsemés et nous permettaient de voir un des plus beaux paysages de montagne de l’Argentine.images10-4765.JPG Le Fitz Roy, entouré de pics avec des noms prestigieux. Sur cette photo, j’ai mis les noms de ces sommets qui nous rappellent que de nombreux aviateurs français sont venus ici parmi les premiers  pionniers de l’aéropostale.images-9 4777 C’est aussi ici que Guillaumet à abimé son avion sur cette montagne qui porte maintenant son nom. Son histoire, « Guillaumet les ailes du courage » est longtemps restée sur les écrans panoramiques du Futuroscope.

A coté le Cerro Torre est tout aussi imposant.images10-4718.JPG Ici c’est le paradis des alpinistes qui tentent de franchir ces pics prestigieux.

Nous sommes restés plus modestes en ne faisant que quelques randonnéesimages-9 4321 qui nous ont quand même bien fatiguées et offert quelques beaux panoramas.images-9 4327 Le temps le lendemain de notre arrivée était moins beau et le paysage était bouché. Cela fut le cas pendant les quelques jours où nous sommes restés. Le matin de notre départ, le soleil était de retour, râlant mais c’est comme ça !

Nous avons quand même effectué une sortie sur le lac Viedma pour voir le glacier du même nom. Nous avons pour cela pris un catamaranimages-9 4381 et ce fut une belle balade. Je tenais la barre de l’embarcationimages-9 4569 mais j’ai vite passé le relais à un vrai navigateur. En effet devant nous les blocs de glace jonchaient la surface du lac.images-9 4524 Alors que le glacierimages-9 4480 avec les montagnes nous offraient un paysage fantastique,images-9 4431 il fallait slalomer entre ces blocsimages-9 4482 tous si imposantsimages-9 4445 et différents.images-9 4518 Certains étaient comme du verre,images-9 4449 d’autres étaient sombresimages-9 4448 ou avec des formes très photogéniques.images-9 4514 Le bateau passait très près des morceaux de glace, il était dangereux de s’approcher trop près du glacier en lui-mêmeimages-9 4494 car il avance sous l’eau et si un gros bloc se détache dessous il peut nous faire chavirer. Nager dans de l’eau glacée ne m’intéressait pas trop !

Le glacier en lui-même est moins impressionnant que le Perito Moreno, mais cet environnement de glace qui flotte tout autour de nous est quand même surprenant.  J’ai fait beaucoup de photos,  tellement c’était merveilleux.images-9 4531 Cela restera un excellent souvenir car c’est un univers que je ne connaissais pas et qui est quand même exceptionnel.images-9 4435

La ville d’El Chaltenimages10-4753.JPG a la particularité d’être la dernière ville d’Argentine à avoir été crée.images10-4702.JPG A un jour près elle était le jour de la naissance de notre fils ainé, c'est-à-dire en 1985, le 12 octobre. C’est donc une ville récente avec pas trop d’âmes pour l’instant mais à voir les constructions qui se profilent je doute qu’elle garde son aspect tranquille encore longtemps. Il y a de tout comme logement, du beau, du moins beau, de la caravaneimages10-4690.JPG au container aménagéimages-9 4682 en passant par le camion frigorifique.images10-4684.JPG C’est un peu toutes les techniques de constructions que l’on trouve ici. Pourtant certains font des efforts de décoimages-9 4286 devant leurs maisons pour le dépôt des poubelles.images-9 4634 Il y a de l’originalité dans l’air à El Chalten.images-9 4635 J’ai mémorisé quelques idées que je mettrais en œuvre en Touraine… 

Notre guesthouseimages-9 4289 était toute simple mais avec un coup moindre que le reste des logements. En Patagonie les prix sont plus élevés car les salaires sont meilleurs. En plus ce sont les vacances scolaires et il est difficile de loger pas trop cher.

Nous avons partagé le logement avec des jeunes israéliens. Ils étaient six ou sept. Ils viennent pour plusieurs mois après leur service militaire qui est de 2 ans pour les filles et de 3 ans pour les garçons. Ils ont besoin d’évacuer un peu de la pression de cet état de conflit qui règne dans leur pays. Ils sont très gentils même s’ils se croient vite en terrain conquit et occupent toute la place dans le logement. Anita c’est levée à 3h30 pour leurs dire de se coucher car ils faisaient du bruit en parlant. Ils ne faisaient pas la fête mais la maison n’est pas isolée et la moindre discussion s’entendait très bien. Ils l’on écouté et ce sont couchés sans rouspéter. Le lendemain nous avons discuté avec eux et tout c’est bien passé, à minuit et demi tout le monde dormait. 

La dernière aventure qui m’est arrivée à El Chalten est assez insolite mais je ne peux pas la raconter maintenant car je dois joindre une vidéo et pour l’instant le serveur sur lequel je la dépose ne marche pas. Alors patience, cette histoire rocambolesque viendra bientôt !           

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 23:53

Avant de quitter Puerto Deseado nous sommes passés dire au revoir à Beto et sa famille. C’est un magasin de pêche et petit bar et c’est là que nous venions faire Internet. Je leurs ai promis que je mettrais la photo sur le blog.images-9 4035

Encore un long trajet en bus avant de rejoindre la montagne. Le bus est d’abord tombé en panne et nous avons dû en changer en cours de route. Après nous avons eu droit à une tempête de vent images-9 4081violente qui réduisait considérablement la vitesse du bus. La Patagonie est tellement plate et désertique que le vent prend vite une vitesse folle.

Après des kilomètres de terres arides et vierges, je vois qu’il ne reste plus que 11kms pour arriver à El Calafate. Je me dis que j’ai fait une erreur d’appréciation sur cette ville que je voyais verte, avec de la végétation. Pour l’instant tout n’est que steppe à raz le sol et quand je regarde devant pas de panorama encourageant. Au détour d’un virage je commence à apercevoir le Lago Argentino,images-9 4087 les montagnes se dessiner au loinimages-9 4082 et une dénivellation importante. C’est là dans ce creux que se trouve El Calafate et ho surprise, il y a des arbres, de la végétation et du vert ! C’est incroyable de voir cette oasis de verdure qui est là d’un seul coup. La ville est coquette, avec des fleurs et une belle architecture. C’est une ville touristique qui tire son nom d’une baieimages-9 4261 très gustative utilisée en desserts et pâtisserie (clin d’œil à Jeff). C’est la cité de la Présidente Christina, vous comprendrez que cette ville à des subventions…

Nous avons trouvé un logement très agréable, Hospedaje Flores Del Sur.images-9-4268.JPG Comme son nom l'indique les fleurs sont très présentes et c'est agréable,images-9-4274.JPG de même que l'accueil d'Hector qui est très sympathique. Nous avons fait un petit tour à l’office de tourisme et nous voilà prêt pour découvrir « le gros glaçon » Perito Moreno. Son nom vient de Francisco Moreno, explorateur qui a crée le mouvement  scouts en argentine en autres.images-9 4088 Nous avons aussi rencontré dans le bus Eric et Laure, lui toulousain et elle basque. Ils voyagent depuis cinq mois en Amérique Latine avec une tente pour logement. Ce ne va pas être facile pour eux avec le vent et le froid mais ils y arrivent quand même.

Le Perito Moreno est à 80kms d’El Calafate et plus nous nous approchons, plus la montagne est belle avec ses pointes enneigées.images-9 4112 Quand nous arrivons sur le lieu, la vue est superbe et l’émotion palpable. C’est comme si la rivière c’était subitement gelée avant d’atteindre de lac.images-9 4132 C’est là encore une merveilleimages-9 4182 de Dame Nature qui je dois bien le dire nous gâte beaucoup depuis notre départ.

Les aménagements sont très bien faits et nous permettent de voir le glacier de très prês,images-9 4183 c’est superbe. Il vit ce glacier, il craque fort. Il y a des chutes de blocs de glace ou même de pans complets et c’est un bruit incroyable, un peu comme une explosion de dynamite.

Des blocs flottent sur le lac  et c’est délicat pour les bateaux de s’en approcher. Nous ne faisons pas la sortie en bateau ici car sur les conseils de notre ami argentin Miguel, nous allons la faire sur le lac Viedma, notre prochaine étape qui fait aussi partie du Parc Los Glaciares.

 

Ce glacier est impressionnant, il fait 30kms de long, 170 m de hauteur dont 70 immergéimages-9 4220 et il avance de 2 mètres par jour ! Quand je vous dis qu’il vit ! Je vous joins un lien pour mieux faire sa connaissance.Perito Moreno

Nous sommes restés six heures devant Perito Moreno et je ne me lassais pas de le contempler.images-9 4249 Nous avons pique-niqué avec Eric et Laure,images-9 4207 c’était une superbe journée. J’aurais aimé un peu de jaune sur « le glaçon », comme une boisson renommée, mais le soleil n’a pas voulu se montrer généreux ce jour là et nous a pas gratifiés de ses rayons lumineux qui auraient donné de la transparence à cette merveille.images-9-4142.JPG

Nous ne connaissions pas cet univers des glaciers mais je dois dire que c’est une belle découverte. Nous irons dans quelques jours voir le glacier voisin de Viedma du coté de El Chalten qui est à 220kms au nord d’ici.    

      

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