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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 10:00

Avant de quitter le Laos, je vous propose un dernier "que za ko".

Il est un peu plus difficile peut être mais avec vos connaissances et votre perspicacité vous allez trouver!

Le cadeau sera mérité....

Voilà la question:

 

Je suis une chose, je suis joueur mais si je me prends pour Icare je suis jouée, que suis-je ?

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 03:56
 

Pascal fait une crise de dyshidrose aux mains. Ça lui arrive régulièrement dans des climats chauds et humides. Seulement la crise a commencé pendant notre escapade en moto sur le plateau. Nous n’avions pas tous nos bagages et donc la pommade qui va bien était restée à la GH. Il avait commencé l’article suivant, mais vu la sensibilité de ses doigts il n’est pas facile de taper sur le clavier. Ceci est donc un article à quatre mains (plutôt deux et demi même….).

Nous voilà maintenant dans le sud du Laos et plus précisément à Paksé. C’est une ville assez grande sur le bord du Mékong mais elle n’a pas tellement de cachet, elle est quelconque. Par contre elle est bien située pour découvrir le plateau des Bolovens..

Le lendemain de notre arrivée nous décidons de louer une moto pour plusieurs joursmes-images2 4942 et de partir découvrir les environs et le plateau. Il se trouve sur une hauteur à 1200 mètres et c’est une région principalement orientée vers l’agriculture.

Nous en profitons pour découvrir quelques unes des chutes d’eau qui se trouvent sur le plateau. Le premier jour nous avons découvert Tad Champée,mes-images2 4819 Tad Fanemes-images2 4834 et Tad Yuang.mes-images2 4827 Vous l’avez compris Tad veut dire chute en laotien !

Alors il faut quand même que je vous dise que l’eau, nous ne l’avons pas eu que sous les chutes….au Laos c’est la mousson et tous les jours nous avons droit à nos averses. Et souvent elles mouillent bien même si elles ne durent pas trop longtemps. En moto ce n’est pas très évident car déjà qu’il faut éviter les trous, les poules, les chiens, les cochons et les vaches, si en plus la pluie s’en mêle et que tes lunettes n’ont pas d’essuie glaces et bien ce n’est pas simple.

Entre les averses le soleil brille et chauffe bien, de ce fait on sèche rapidement. Nous en avons profité pour voir les plantations de café, de l’arabica et du robusta. Il y en a beaucoup sur le plateau et tout est très bien entretenu.mes-images2-4865.JPG

En ce moment c’est la récolte du chou, le Laos exporte vers la Thaïlande de grandes quantités de légumes dont le chou vert. (à notre retour à Paksé il y avait un bus en panne, lequel ne transportait pas des personnes, mais était rempli de choux, à l’intérieurmes-images2-4983.JPG et sur le toit.mes-images2-4981.JPG Chargé à bloc !).

En fin de journée nous avons dégusté un très bon café à Paksong chez un hollandais qui a quitté son plat pays pour se lancer dans la production de café (coffee@paksong.info). Il a grillé le café devant nous, puis l’a moulu et nous l’a servi. Il était très bon et à vrai dire cela faisait quand même trois mois que nous n’avions pas pris un bon café.

Il a toujours eu une passion pour le café et grillait déjà lui-même son café en Hollande. Venant ici en vacances et cherchant du café vert pour ramener, il a rencontré sa femme qui est issue d’une famille de producteurs. Maintenant il achète son café à ses 70 cousins, choisit les meilleurs grains et fait sécher et torréfier lui-même.  C’est lui qui nous a indiqué une GH dans ce petit village qui est un peu perdu quand même. Notre hollandais l’a avoué lui-même, s’il n’y avait pas internet il aurait un peu de mal à rester ici. 

La GH est tenu par un Laotien qui a habité pendant 28 ans en France. Pas de problème de communication donc. Notre hôte nous avait indiqué un bon restaurant coréen pour manger le soir, mais nous n’avons jamais pu le trouver. Ce n’est pourtant pas grand Paksong. Nous avons failli pas trouvé de restaurant du tout. Il y en avait un juste en face de la GH mais la carte ne nous a pas tellement plu (oreille et gras de porc au barbecue…). Nous sommes donc repartis, mais comme il n’y avait rien d’autre, nous sommes revenus. Je dois avouer qu’on nous a fait un peu la tête. A raison, des touristes capricieux ! Pascal a donc courageusement commandé du cochon au barbecue….Qu’il n’a pas mangé ! Que du gras.

La soirée s’est passée en discutions avec Arnaud, un français qui vit au Québec depuis maintenant 9 ans. C’est assez marrant car il a vraiment pris l’accent québécois. Il a parcouru le Vietnam du sud au nord et ensuite le Laos du nord au sud en vélo. Il faut le faire car c’est quand même très montagneux dans la partie nord de ces pays. Il rejoint le Cambodge comme nous par la frontière Laos Cambodge et nous aurons sûrement l’occasion de le croiser de nouveau.

Nous avons aussi fait une sorte de chassé croisé avec deux couples de français du Mans et c’était toujours un grand plaisir de les retrouver.mes-images2-4962.JPG Ils nous suivent depuis le Nord du Laos .  Du moins je crois que c’est nous qui sommes avant eux………Mais je n’en suis pas trop sur.  En tout cas je leur souhaite un bon voyage au Vietnam puisque c’est là qu’ils terminent avant de rentrer en France.

En route nous avons vu des villages traditionnels.mes-images2-4896.JPG Des maisons sur pilotis fait en bambous tressésmes-images2-4899.JPG, avec des cochonsmes-images2-4891-copie-1.JPG et poules qui sont en liberté et se promènent partout. Les gens sont pauvres c’est évident, mais pas misérables.

Dans l’ensemble tout le monde est assez souriant et agréable. Il y a quelques exceptions bien sûr. En voulant s’abriter pour la pluie dans un petit café locale, le patron nous a complètement ignorés. Quand nous avons demandé à boire un thé, il nous a fait un signe, comme quoi il ne nous servirait pas. C’était peut-être parce qu’il nous ne comprenait pas et ne voulait pas faire d’effort dans ce sens.  

C’était très humide. Il a pratiquement plu à chaque fois que nous visitions une chute. Je dois avouer que mon dos ne se porte pas trop bien avec toute cette eau. Donc 3 jours suffisaient au lieu de quatre prévus.

Mais c’est vraiment très sympa ces sorties en moto. On est beaucoup plus libre pour circuler et on peut se perdre dans des chemins. Nous voilà donc de retour à Paksé où il pleut la nuit mais fait très chaud la journée. On se repose pendant deux jours et après direction Champasak normalement.

Anita

 

Je reprends l’écriture car je retrouve l’utilisation de mes doigts, entre temps Anita n’a pas posté l'article alors je donne une dernière impression.

En plus des chutes d’eau venues du ciel nous avons aussi découvert Tad Lomes-images2-4883-copie-1.JPG et Phaxuam Cliff.mes-images2-4949.JPG

Sur le plateau c’est la récolte de choux vers Pakson et des citrouilles vers Ban Beng. mes-images2 4900 plus loin c'est le maïs mes-images2 4943et un peu partout on fait du charbon mes-images2 4859de bois.

Il y a des endroits de collecte de ses légumes qui partent vers Ventiane et la Thaïlande et tous les petits producteurs viennent avec leurs motoculteurs et remorques pour apporter la récolte. C’est vraiment la ronde des motoculteurs. Ce dernier sert aussi de véhicule de transport pour la famille,mes-images2 4888 ici pas de Mercédès dans le garage mais un motoculteur ! mes-images2 4922

Le soir vers 17h, après la journée de travail les gens vont à la rivière pour se laver, souvent dans une bonne ambiance d’ailleurs. mes-images2 4936

Rien de bien exceptionnel donc sur le plateau des Bolovens mais une vie rurale avec de l’authenticité et des gens qui travaillent assez dure quand même.

Je terminerais cet article avec la photo de cette femme qui s’est prise au jeu et a posé pour moi. En échange elle n’a rien demandé et était seulement satisfaite de mon « khop tchaï laï laï », merci beaucoup en laotien et de mon sourire.mes-images2 4938 Elle a de la classe cette femme avec son cigare local, c’est aussi ça le Laos, ce mélange de simplicité et de dignité, cela me plaît!

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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 17:07

De  Nongkhiaw, nous voulions monter encore plus haut par la rivière, mais comme je n’étais pas bien ça ne s’est pas fait.

On a croisé des gens qui nous ont dit qu’il avait plu beaucoup là haut, donc peut-être que nous n’avons pas vraiment loupé quelque chose. Nous avons donc décidé de revenir vers Luang Prabang jeudi 21 juillet. Cette fois-ci par bus local. Trois heures de route normalement. Church nous a amené à la gare routière pour le bus de 10.00 heures.

Nous sommes les premiers passagers et arrivant un quart d’heure d’avance. Comme bus local s’est très local. C’est un genre de tuk tuk.mes-images2 4720  Les bagages sont chargés sur le toit dans une bâche. Bien sûr nous ne partons pas à 10 .00 heures, parce que nous sommes toujours des seuls clients. Nous nous mettons donc dans la « salle d’attente » (espace à ciel ouvert avec des bancs et la télé). Il y a un bonhomme qui rigole et nous fait comprendre que le bus ne partira de toute façon pas avant 11.30 heures parce qu’il attend des gens qui descendent du bateau du nord. Je me renseigne. On me rassure, nous partirons à 10.30 heures…Quand je demande, si c’est sur, il me fait un grand sourire en disant que oui. « Nous n’attendons pas le bateau ? » Grand sourire. Donc nous ne savons toujours rien, mais je pense qu’effectivement on ne partira pas avant que le bateau arrive. Apprenons à être patient, personne nous attend après tout, nous n’avons pas d’avion à prendre derrière donc tout va bien. Comme il y a un terrain de pétanque juste à côté, Pascal emprunte des boules dans le commerce en face et s’entraîne au tir.mes-images2 4717 Ça commence à intéresser du monde et il fait une partie contre un jeune. Finalement des gens du bateau arrivent (il est 11.30 heures !), le bus se remplie et on nous appelle, il faut partir. Il est archi plein ! Plus de place pour nous tandis que nous avions achetés nos billets en premier. Je retrouve une jeune hollandaise qui était avec nous sur le bateau qui m’explique qu’il y a des gens qui n’ont pas de ticket, voilà pourquoi que c’est si plein. Ça m’agace un peu et je lance, « bon ceux qu’ils n’ont pas de billet n’ont qu’à descendre, moi je prends ma place » et je force un peu le passage. Des gens sans billet sont français et me répondent qu’ils veulent bien descendre et prendre le prochain bus, seulement leur bagages sont déjà sur le toit dans la bâche et on ne veut pas les leur redonner, mais on ne veut pas leur vendre le billet non plus. Ah, nous ne sommes donc pas encore partis !……Effectivement nous allons passer un quart d’heure dans lequel on compte les billets, on compte les gens. On constate qu’il en a en trop. Parce que malgré tout il y a des règles et selon des normes de sécurité (je suppose) il y a trop de personnes dans ce tuk tuk. On fait descendre deux locaux avec leurs poissons frais. Après ils remontent. On fait redescendre un des français pour qu’il paye quand même les billets, mais on ne lui donne pas les reçus. Cinq minutes après on lui réclame les reçus. On recompte des reçus des gens présents.mes-images2 4723 Finalement une des françaises monte devant avec le chauffeur avec une des filles qui était d’abord descendus et il y en a deux (locaux) qui voyagent sur la ridelle arrière. Nous sommes tous bien serrées et parties pour un voyage de trois heures. Arrêt au bout d’une heure pour faire sortir la hollandaise parce qu’elle reprend un autre bus direction la Thaïlande.  J’en profite pour aller aux toilettes. J’ai bien fait  parce que la pause pipi plus loin se fait au bord de la route, très pratique pour les hommes. mes-images2 4724Pas de problème pour les Laotiennes non plus, elles desserrent le sarong et s’accroupissent également dans le fossé. Comme nous sommes snobs, nous les européennes avec nos petites manières n’est ce pas ?

Arrivé à la gare de Luang Prabang, changement de tuk tuk et retour GH pour deux jours.

Nous louerons des vélos pour visiter ce que nous n’avions pas encore vu. Le matin petit déjeuné à la française, en lisant Le Monde du jour !mes-images2 4730 Nous sommes à nouveau sous le charme de cette très belle ville , ses temples,mes-images2 4736 ses habitations,mes-images2 4767 mes-images2 4768 ses rivières.mes-images2 4760 mes-images2 4787Samedi départ par avion pour Paksé dans le sud et c’est de là que je vous écris. Ça change de décor. Demain (dimanche) nous louerons une moto pour un périple de 4 jours sur le plateau des Bolovens. Nous laisserons nos gros sacs à la GH, donc pas de pc, silence radio pendant 4 jours. Nous vous raconterons tout à notre retour, promis.

Anita

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 11:03

Nous voilà donc à Nong Khiaw dans ce cadre magnifique. La journée est consacrée à la découverte du village et des environs. Soit en vélo ou moto si c’est possible.

Au réveil Anita n’est pas bien. Elle souffre du ventre et aussi de son dos. Il faut dire que les huit heures sur l’eau plus une nuit complète de pluie n’ont certainement pas arrangé son squelette déjà en accordéon.

Nous allons déjeuner et ça ne passe pas, elle me quitte et rejoint la chambre pour se reposer.

Church, le patron de la GH lui a préparé une théière de thé vert car il me dit que c’est très bon pour la digestion. Je le lui apporte à la chambre pour qu’elle puisse quand même avaler quelque chose.

En discutant avec Church qui parle très bien le français, il me dit qu’il voudrait créer un blog pour sa guesthouse mais qu’il ne sait pas comment faire. Je me propose de l’aider dans sa démarche et de lui montrer comment faire. Je suis un peu rodé maintenant dans cette application et j’arrive assez rapidement à créer quelque chose. Je crée une page de présentation et surtout je lui explique les fonctionnalités du blog pour qu’il puisse le faire évoluer et apporter des modifications. Le nom de son blog est : sunsetgh2.over-blog.commes-images2-4715.JPG

Il est satisfait mais dois partir à Luang Prabang pour amener sa belle-sœur qui doit accoucher très bientôt. Je ne peux pas finir de lui expliquer tout ce que je veux mais j’espère pouvoir le faire avant de partir d’ici.

Je retrouve Anita pour l’heure du déjeuné et je lui propose d’aller au village. Nous partons vers ce dernier mais elle ne se sent pas bien et préfère regagner la chambre. Elle n’est pas en forme et le repos est certainement la meilleure solution.

Après avoir ramené Anita à la chambre, je décide de partir seul au village pour déjeuner.

Et c’est là que tout commence……

En fait, d’être seul m’a permis de renforcer mon coté rêveur et de me transporter dans le temps.

Au début de ce blog, dans les articles « top départ », j’avais fait une vidéo ou je vous parlais du  «  pays de la mobylette », le pays ou tout est simple et naturel….je vous avais dit que si je le trouvais je vous dirais ce que je ressens. Et bien cette après midi là, je l’ai retrouvé, ici au Laos.

Alors bien sur, Nong Khiaw,mes-images2 4645 ce n’est pas Bersac !Photo 038

Même si il y a des similitudes, une seule rue principale par exemple.

Je me promenais dans ce village paisible et tous les gens me souriaient et me disaient « sabaï dii », bonjour en Laotien. Les personnes étaient  calmes et vaquaient à leurs occupations, certaines étaient là et discutaient tranquillement devant leurs habitations. Ces dernières souvent très modestes avaient néanmoins toutes la parabolemes-images2 4680, symbole du modernisme.mes-images2 4652

La ou j’ai retrouvé mon âme d’enfant c’est justement de voir tous ces petits Laotiens et Laotiennes jouer dans la rue.

Nous nos jeux c’était les billes, le traineau fait de roulement à billes, la marelle, le palais, la corde à sauter, les cartes…

Je passais des journées entières avec juste la pause déjeuné, avec mon amis Ninos à jouer aux boules, il perdait souvent mais ne m’en a jamais voulu.

Tous ces jeux ne disent plus rien aux jeunes de nos pays industrialisés de nos jours.

Mais ici, les enfants jouent avec trois fois rien, ils tracent des traits sur le sol d’argilemes-images2 4687 et jouent à sauter le plus loin,mes-images2 4659 d’autres jouent à la pétanquemes-images2 4661 avec seulement trois boules de billard récupérées je ne sais  où. Les filles jouent avec seulement des cailloux.mes-images2 4662

J’ai partagé quelques instants avec eux à jouer, au début ils étaient surpris mais après je sentais de la satisfaction dans leurs regards. Ils étaient même contents, moi aussi.mes-images2 4653

D’autres jouaient dans les flaques d’eau,mes-images2-4709.JPG ils s’amusaient bien.

Dans le salon de coiffure il n’y avait personne à coiffer, les femmes discutaient devant en écoutant de la musique sur un poste de radio. A l’intérieur du salon à la déco très années 60,mes-images2 4666mes-images2 4668 les enfants ont posés pour que je les photographie,mes-images2 4667 nous avons bien ri.

Tout ce que je vous raconte est banal, comme la vie de ces gens. Ce que je retiens, c’est l’esprit de partager, partager les jeux pour ces enfants, partager les discutions  pour ces gens, partager le temps que l’on a avec les autres. Je pense que cette notion là c’est dégradée pour nous occidentaux dans nos vie si trépidantes.

Bien entendu que je ne veux pas refuser le progrès et le modernisme. Je constate seulement qu’il est plus facile de partager quand on a peu que lorsque l’on a beaucoup ! C’est surement dans la nature humaine mais c’est tellement dommage.

Voilà en fait ma révélation, peut être que Maurice va être déçu, lui qui est notre fidèle lecteur et commentateur, il attendait une surprise plus importante, un scoop ! Non, ce ne sont là que mes états d’âmes que je voulais partager avec vous, pour vous dire que j’avais passé un très bel après midi. Juste en regardant autour de moi les gens vivres et en rêvassant….

De retour à la guesthouse j’ai retrouvé Anita qui n’était toujours pas au top. Rassurez vous à l’heure ou j’écris ces lignes elle va bien et à retrouvé sa vitalité.

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 15:34

Luang  Prabang,les sacs sur le dos, nous voilà partis à 7 heures 30 du matin pour l’embarcadère sur le Mékong, pour voir s’il y avait un bateau pour Nong Khiaw  car il n’y en a pas tous les jours.

Les jours ou il y en a ne sont pas connus à l’avance….pratique non ?

Cela dépend de plein de choses que nous ne maitrisons pas toujours. Y a-t-il assez de monde, assez d’eau ou pas trop, etc……

Coup de chance, il y en a un qui part à 9 heures.  Cela nous laisse un peu de temps pour avaler un petit dej et préparer des sandwichs pour le bateau. Et oui, car il faut quand même  8 heures  de navigation pour faire ces 200KMS.

L’embarcation est très simple,mes-images2 4563 une coque de bois assez longue quand même mais étroite, dans laquelle sont posés des petites chaises, avec cousin (trop fin pour la durée du parcours !)mes-images2 4519. A l’avant un poste de conduite avec des commandes élémentairesmes-images2 4565 et rustiques et à l’arrière, le moteur diesel….vous sentez déjà le gaz oil je paris ! Pour le bruit je vous laisse deviner.

Une fois les bagages embarqués nous ne voyons plus le capitaine.mes-images2 4516 Mais il est bien présent et je tiens à le féliciter car naviguer sur le Mékong ça va à peu près mais sur la Nam Ou, ce n’est pas permis à tout le monde. Il faut éviter les rochers qui dépassent parfois à peine, les troncs d’arbres, les courants et marmites…enfin c’est un vrai métier !

Nous avons eu peur qu’une seule fois quand au beau milieu du fleuve il a touché quand même sévèrement le fond du bateau sur un rocher je pense. Mais pas d’infiltration d’eau même si le planché avait des faiblesses. Bravo au capitaine donc !

Nous étions six personnes sur le bateau, deux belges, deux hollandaises (dont Anita), une catalane et un frenchi, bibi.mes-images2 4610 Une bonne ambiance régnait et même si nous étions tous un peu surpris de l’embarcation et des normes de sécurités, c'est-à-dire aucune, le ton était à la plaisanterie.

Le capitaine devant, invisible, et à l’arrière le « mécanicien », du moins c’est lui qui surveillait le moteur et siphonnait pour le carburant dans les jerricans.mes-images2 4597

Nous avons fait un arrêt à la station flottante pour faire les pleins. Assez originale la station essence !mes-images2 4517

Puis ce fut la longue promenade au fil de l’eau.

Et quel plaisir, nous étions à raz de l’eau dans ce type de bateau et c’était vraiment super beaumes-images2 4591, les paysages tous très verdoyants,mes-images2 4603 la vie le long du fleuve couleur rouille, les baignades,mes-images2 4594 les nassesmes-images2 4582, filets et autres actions de pêche….un régal.mes-images2 4618 Du coup nous n’avons pas vu le temps passé, du moins pas trop.

Arrivé à Nong Khiaw , c’est le bout du monde….un petit village, nous débarquons sur un ponton flottant en bambous, il faut rejoindre le village et ça grimpe pas mal, une piste de terre pour centre ville, nous y sommes ! Oui mais il y a un pont, un vrai en dur, fait en 1973 par les chinois.mes-images2 4621 Nous le traversons et il est long…..mes-images2-4622.JPGpour enfin arrivé à notre guesthouse sunsetgh2, nous n’avions pas réservé mais il y a de la place, tant mieux car un peu fatigué quand même.

La chambremes-images2-4626.JPG et la vue qu’elle nous offremes-images2-4625.JPG valaient bien un peu de fatigue.

La vie ici à Nong Khiaw fera l’objet d’un autre article car j’ai une révélation à vous faire…

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 14:45

Je dois d'abord féliciter Vanessa qui en un temps record a trouvé la réponse, mais félicitations à vous tous pour vos réponses. Vraiment, je suis très impressionné du niveau de votre culture......INTERNET!

C'est tout à fait normal, moi le premier je ne connaissais pas cet homme de Montbéliard qui avait un si beaux parcours qui malheureusement n'a pas duré longtemps car il est mort jeune. A cette époque les maladies tropicales tuaient beaucoup de personnes.

Il s'agit bien d'Henry Mouhot . Nous avons cherché son tombeau sans savoir qui il était vraiment mais finalement c'est bien car cela nous cultive un peu !

Angkor nous connaissions de nom (nous allons y aller dans quelques semaines), mais nous ne connaissions pas celui qui a sorti ces temples de la forêt vierge et a contribué à les faires connaître.

Vanessa tu auras donc un cadeau et une invitation pour l'été 2012, pour fêter les retrouvailles lors de la journée qui sera organisée. Vanessa a devancé Chantal de 8 minutes et Jean Jacques de 17 !!! ça ne rigole pas sur le blog.....

Les preuves: (n'oubliez pas de cliquer sur les photos pour les agrandir)

mes-images2 4466 mes-images2 4470 mes-images2 4472 mes-images2-4471.JPG

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 15:48

Pour ce sixième" que za ko", je change un peu la formule.

Je vous demande de trouver le nom d'un illustre français qui à marqué son passage sur terre en faisant une découverte devenu très célèbre.

Nous avons eu la chance de découvrir son tombeau et de nous intéresser à cet homme qui perdi la vie à 35 ans suite à une fièvre jaune.

Qui est-il? quelle fut sa découverte?

Il faut un peu chercher mais le résultat est intéressant et en plus il y a un cadeau au bout....

 

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 10:55

Nous voilà parti pour un voyage de 6 heures en minibus, voyage extrêmement éprouvant. Des côtes, des virages et d’énormes trous dans la route. Un chauffeur qui conduit très vite et qui essaie d’éviter ces trous, les véhicules en face, ainsi que les vaches, chiens, poules, etc. etc. Donc nous étions plutôt contents d’être enfin arrivés. Nous sommes récompensés. Luang Prabang est une très jolie ville,mes-images2 4273 classée à juste titre au patrimoine mondial Unescomes-images2 4368, s’étendant entre le Mékong et le Nam Kahn. Cette ville a une âme. Elle est propre et bien entretenue. Les routes sont pavées. Il y a des poubelles, les gens les utilisent et elles sont vidées (ça me fait vraiment plaisir).

Pas d’immeubles. Beaucoup de maisons anciennes en bois, des fleurs, c’est coquet et fait avec goût. Le Laos est un pays pauvre, nous l’avons bien vu en voyageant en bus. Des maisons faite en bambou tressé, les enfants marchants pieds nus, portant un(e) petit(e) frère ou sœur sur le dos. Les parents qui travaillent dans les rizièresmes-images2 4461.

Mais des gens souriants et des enfants qui s’amusent avec un rien (dans des flaques d’eau par exemple). Tous les soirs, dans la ville, il y a un marché couvert qui se tient dans la rue principale avec plein d’artisanat local (Hmong entre autres). De l’artisanat de qualité, vraiment de belles choses.

Il y a beaucoup de temples dans la ville et donc beaucoup de bonzes. Tous les matins à l’aube, des gens se mettent à genoux sur le trottoir (juste au bout de notre rue) pour faire des offrandes aux bonzes ; ceux-ci passent en silence et pieds nu et mettent des boulettes de riz gluants, des bananes et aussi des gâteaux dans leur sac en bandoulière, et ils en redistribuent mes-images2 4311par la même occasion aux gens pauvres qui en font la demandemes-images2 4295. Nous avons de la chance en plus que vendredi était le début d’une période de médiation de trois mois pour les bonzes et donc une occasion de fête. Toute la journée des familles ont amené des repas completsmes-images2 4327 aux temples. Et il y avait de très jolis chantsmes-images2 4283. Nous nous sommes levés à 5 heures du matin pour ne rien manquer de tout ça. Il faut dire qu’à 4heures les bonzes célébraient l’évènement au tambour. C’était un peu dur après le voyage de la veille. Après le petit déjeuner nous nous sommes donc recouché un peu enfin de pouvoir continuer notre visite dans l’après midi (quand je vous dis que c’est un dur métier voyageur !). L’après-midi nous sommes montés au mont Phousi qui se trouve au milieu de la ville. Finalement pas loin de notre GH mais nous avons eu du mal à trouver l’entrée principale (il fallait monter entre les stands du marché). Nous sommes montés par un petit chemin, entre des petites maisons précaires fait de bambous, où les gens vivent très modestement. 328 Marches entre des frangipaniers qui sentent super bon (Pascal toujours avec sa fleur sur l’oreille) et nous nous trouvons en haut avec une vue superbe sur la villemes-images2 4365 et le Mékong. En passant nous avons vus plusieurs bouddhas dorés, dans toutes sortes de positions, debout, couchés, assis. Bouddha du lundi, mardi, mercredi, etc. En haut du mont un stupa ou dagoba. Je ne sais pas quelle relique celui-ci abrite

Samedi nous décidons de louer une petite moto, comme ça s’était bien passé à Vang Vieng. Ici les tarifs ne sont pas les mêmes. A Vang Vieng nous avions payé 2,50 euros pour 24 heures (avec réservoir plein) ! Ici c’est 12 euros pour la journée, mais nous avons des casquesmes-images2 4460 cette fois-ci (et un réservoir vide…).On ne se plaint pas quand même. 25 Km dans la campagne pour visiter les chutes de Khuang Si. Super ! Comme il pleut en ce moment les chutes sont bien gonflées. Bien sûr Pascal ne veut pas monter par la route en haut des chutes, nous empruntons un chemin boueux de l’autre côté. Pas vraiment facile à monter, ça glisse. Je pressens ce qui va forcément m’arriver en descendant. Je descendrai sur les fesses. C’est vrai que de ce côté de la rivièremes-images2 4434 nous avons une très bonne vuemes-images2 4419. Nous voyons les gens de l’autre côté qui se demandent comment ça se fait qu’on soit là bas. Il y avait un pont avant pour passer d’un côté de l’autre, mais il a été emporté comme les eaux sont fortes. La descente se passe comme prévu, je tombe, j’avais pourtant passé le plus dur ! Je suis donc plein de boue encore une fois et en plus il repleut. Nous mangeons sur place. Brochette de poulet, légumes au wok et bière Lao. En bas des chutes il y un sanctuaire pour des ours (« free the bears », allez voir leur site). C’est toujours dans l’idée de la réintroduction dans la nature, mais dans la pratique ça se révèle souvent impossible (plus de place disponible et sûre dans la nature). Au Laos il y a deux sortes d’ours. Les « sun bears » (ours du soleil) et des « moon bears » (ours de la lune). Les premiers sont des ours de Malaisie, les seconds des ours de l’Asie du Sud. Dans ce parc nous voyons que les derniers.mes-images2 4455 Ils ont des larges bacchantes sur des joues et des taches blanches sur le torse avec lesquelles on les différencie. Ici ils sont en captivité bien sûr, mais il y a un effort de fait pour les occuper. On ne leur donne jamais leur nourriture directement. Elle est cachée dans différents endroits pour les obliger à la chercher comme dans la nature. Il y a aussi beaucoup de jeux pour les occuper et éviter qu’ils s’ennuient. Beaucoup de panneaux pédagogiques. C’est un programme à travers tout l’Asie du Sud et il y a de quoi faire. En Asie les ours sont utilisés pour leur bile. C'est-à-dire souvent on en garde un en cage (petite cage) et on leur prélève de la bile alors qu’ils sont vivants. Ce qui est bien sûr extrêmement douloureux et cruel. Cette bile est utilisée pour fabriquer des médicaments traditionnels contre les maux de tête et de ventre. Depuis on a quand même trouvé d’autres moyens de soigner cela. Quand nous étions au Vietnam, il y a deux ans, nous avions vu un ours comme cela, en cage, dans l’hôtel où nous logions. En Inde c’est plutôt les montreurs d’ours dans la rue. Anneaux dans le nez etc… Il y a donc un effort fait pour enrayer ces pratiques ancestrales. Tant mieux.

Avant de rentrer nous voulons faire un crochet par un petit village que nous avons un peu de mal à trouver. Nous voyons une indication sur une tombe avec un nom français. On y va donc. Il pleut toujours et la route s’arrête, il faut repasser sur une piste, très grasse et la boue nous remonte aux genoux cette fois-ci. (Pascal commence à être bon dans la maîtrise de l’engin, nous faisons du tout terrain). On ne sait même pas sur quelle tombe on va, mais on y va. Elle n’est pas facile à trouver. Il faut laisser la moto et emprunter un chemin dans la forêt le long de la rivière. Il pleut toujours. Nous passons un passage de barbelés et je déchire mon poncho.(Anita met son casque au plus profond de la forêt pour prévenir des chutes!pascal)mes-images2-4465.JPG Et enfin nous y voilà, il y a même sa statue...mes-images2-4473.JPG Et bien, je ne peux pas vous dire sur quelle tombe nous sommes allés, parce que ceci fait parti de la question du jour que Pascal va vous poser…..

Anita

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 15:53

Nous avons quitté Ventiane en bus pour nous rendre à Vang Vieng. Un trajet de 4 heures pour un parcours de 150kms. Vous l’avez compris au Laos ça roule mal, très mal.

Il faut dire que dès que nous avons quitté la capitale, la chaussée était pleine de trous que les bus doivent éviter. Ensuite nous avons constaté que la route se partageait aussi avec les vaches, cochons et autres animaux.

Pourtant c’est un axe principal qui va vers Louang Prabang mais le Laos est un des pays pauvre de notre planète et pas d’argent pour l’infrastructure routière.

Le long du voyage j’ai constaté la précarité des habitations faites souvent de bambous tressés. En ce moment les rizières sont toutes vertes de jeunes plants fraichement repiqués.mes-images2-4179.jpg C’est beau comme paysage. Tout le monde travaille dans les champs, sous la pluie souvent car nous sommes à la saison de la mousson. Arrivé à Vang Vieng nous avons pris possession de notre GH et après nous avons loué une motomes-images2 4221 pour nous balader dans la campagne. En ville c’est une autre ambiance mais je laisse Anita vous expliquer tout ça tout à l’heure. Les environs de Vang Vieng nous ont gratifiés de paysages magnifiquesmes-images2 4220. Les rochers en pain de sucre, typique de l’Asie, avec ces rizières et les mes-images2 4202brumes dans la montagnemes-images2 4196, donnent une ambiance et un décor difficile à expliquer mais tellement reposant et magique. Le lendemain, nous avons connu aussi nos premières pluies de mousson. Les ponchos étaient de sortis mais ne nous ont pas trop protégé.mes-images2 4208 De toute façon l’eau est chaude et ce n’est pas trop embêtant, du moins pour moi car Anita pense toujours qu’il faudra que cela sèche, mais quand et comment !

Nous avons quand même investi dans un sac étanche pour mettre nos papiers et l’ordi quand nous prendrons le bateau car il parait que parfois ils chavirent… Nous avons visité la grotte de Tham Poukham dans la montagnemes-images2 4222, sans guide car ce n’était pas nécessaire. Par contre après une rando très « humide »,mes-images2 4252 nous avons tenté de visiter- avec un guide ce coup là- une autre grotte plus étroite dès les premiers mètres. Après elle s’ouvre sur une grande salle mais nous ne l’avons pas vu car Anita était mal à l’aise, il faut dire que nous n’avions pas trop de lumière. Le guide ne mettait pas en confiance car son matériel n’était pas top et en plus il ne comprenait pas l’anglais. Trop de conditions défavorables qui nous ont fait faire demi-tour.

Ce petit arrêt de deux jours à Vang Vieng était sympa et pourtant il est souvent déconseillé sur les forums de voyage. La raison vous est expliquée plus bas, mais je trouve que c’est aussi dommage car la région est très belle. Les scènes simples de la vie quotidienne des gens sont pour moi suffisantes pour me satisfaire. Comme cette grand-mère qui lave la mousse (comestible et très bonne, nous avons gouté) à la rivièremes-images2 4231. A coté sa petite fille se brosse les dents elle aussi à la rivière, plus loin, les enfants sont nus sous la pluiemes-images2 4241 et jouent dans les flaques des chemins boueuxmes-images2 4242, deux jeunes filles lavent les poussent de bambous au fossémes-images2 4255…..la vie de tous les jours, ici au Laos. Il suffit de sortir un peu et d’ouvrir les yeux…après il faut savoir contempler !

Je laisse Anita vous raconter l’autre Vang Vieng.

Effectivement Vang Vieng a une autre face. C’est un lieu de rencontre pour jeunes anglo-saxons (majoritairement australiens) dans la tranche d’âge de 20 à 25 ans, qui viennent ici pour faire la fête. En partant de Vientiane nous nous sommes trouvés dans un bus avec eux. Donc environs 45 de ces jeunes et nous. C’était la première fois que nous nous trouvions dans un bus avec que des touristes.

Tous les rideaux aux fenêtres sont restés fermés pendant tout le trajet, à part les nôtres. Ils ne se sont absolument pas intéressés au paysage. Dans la petite ville tout est fait pour plaire à ce public. La bière est bon marché et on peut consommer toute sorte d’alcool. Les restaurants affichent plus facilement des hotdogs et hamburgers que de la nourriture Laotienne et ont installés des coussins et tables basses sur des estrades (le lit traditionnel, normalement couverte que d’une natte). Pendant toute l’après-midi, ils sont là affalés sur les coussins, boivent de la bière et regardent …. « Friends » à la télé, ou bien des dessins animés.mes-images2 4257 Vers 17h ils vont s’amuser à la rivière avec des grosses bouées de camionmes-images2 4259 en se laissant porter par le courant. Ils se promènent en maillot de bain dans le village et le plus souvent tagués de différentes couleurs sur tout le corps.

Ça dénote un peu quand même. On n’est pas au bord de la méditerranée. C’est dommage parce que comme Pascal a dit, les environs sont splendides. Vang Vieng a perdu beaucoup de son âme malheureusement.

Anita

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 15:10

 

Vous aimez le risque, les défis ne vous font pas peur, vous pouvez travailler en zone non protégée et en hauteur……venez nous rejoindre.

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