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PLAISIR DE LIRE

 

1) JE SUIS A L’EST DE JOSEF SCHOVANEC,(FR) témoignage  d’une personne « avec autisme » comme il se décrit lui-même.

Il faut également voir le film, » Le cerveau d’Hugo » de Sophie Reveil.  Le livre est très pertinent, cela permet un autre regard. Une possibilité de voir une personne avec autisme, comme quelqu’un d’un autre pays, donc quelqu’un avec d’autres mœurs et d’autres habitudes. 

 

 

2) EN AVANT LA ZIZIQUE DE BORIS VIAN, (FR) Lu dans la bibliothèque du guesthouse PP LAND RESORT 

C’est le deuxième livre que je lis  Boris Vian, le premier étant L’écume du jour, à cause du film, que je n’ai pas vu d’ailleurs. Le livre est un peu fou, très spécial. En avant la zizique est je crois le dernier livre qu’il a écrit, il est décédé un an après (1959). C’est très critique sur la situation politique de l’époque et parle durement du monde artistique musical en nommant des personnes. Je ne les connais pas tous d’ailleurs.  Je ‘aurais sans doute pas choisi ce livre moi-même, ni le prochain non plus d’ailleurs, mais ce qui est intéressant dans le voyage aussi, on lit ce qu’on trouve.

 

3) MOKUSEI EN DE BOUDDHA  ACHTER DE SCHUTTING  (NL) van CEES NOOTEBOOM, dans la bibliothèque de PP Land (Mukusei une histoire d’amour et Le Bouddha derrière la palissade, existe en version française, traduction par Philippe Noble.)

Intéressant à lire ici, la première histoire se passe au Japon, une histoire d’amour entre un photographe pour dépliants commerciale et une femme Japonaise .L’histoire d’amour dure cinq ans avec des interruptions. Elle finit par le quitter pour se marier avec un Japonais, parce qu’elle ne veut pas faire du chagrin à ses parents.  J’ai préférée « le bouddha derrière la palissade, parce que l’histoire se joue en Thaïlande à Bangkok. Elle raconte les impressions d’un européen en Asie qui essaye de comprendre la philosophie de la vie locale. J’ai aimé l’explication de l’incarnation. Nous n’avons pas d’âme, il ne reste ni le corps non plus, parce que ce corps sera incinérée, ce qu’on transmet est juste notre karma, ou bien on transmet juste nos bagages, comme d’un avion dans une autre.  Peut-être nous transmettons juste nos gênes.  Des reconnaissances de nos parents dans nos enfants.   J’ai ce sentiment très fort avec mon fils ainé et mon père. Mon père était mécanicien dans la Marine Marchande, mon fils a été mécanicien avion dans l’armée de l’air. Mon père s’est mariée avec une élève infirmière, mon fils vit avec une infirmière confirmée.  Je m’accrochais pas mal avec mon père quand j’étais jeune, je peux m’accrocher avec mon fils également  (la même tension entre nos caractères). L’histoire explique bien aussi la façon dont on prépare les corps à l’incinération. C'est-à-dire pour un enterrement royal.  On le remet en position de fœtus en on le place dans une grande urne pendant 9 mois comme une grossesse pour une renaissance. Mais le corps n’est pas nourri et dessèche, le liquide est recueilli dans un plat et mélangés avec de l’encens et brûlé.  Cela ressemble beaucoup aux enterrements du pays de Tor aja aux iles Célèbes (voir le blog à ce sujet). Pour nous c’est un peu glauque tout cela, mais ici un enterrement n’est pas triste, cela fait vraiment parti de la vie, nous l’avons encore constaté l’autre jour.

 

 

 

4) LETTRES DE MON MOULIN D’ALPHONSE DAUDET (FR), emprunté dans la bibliothèque du Paradise Resort à Khao Sok.

Tout le monde connaît «La Chèvre  de Monsieur Sequin », mais moi je ne la connaissais pas vraiment, je suis d’ailleurs assez déçue, pas vraiment d’intrigue, ni de morale, juste une histoire un peu « nunûche » et prévisible non ?  Par contre dans « Le Phare Des Sanguinaires », il y a une belle description de ce que peut être notre état d’esprit ici.

« Vous connaissez, n’est-ce pas,  cette jolie griserie de l’âme ? On ne pense pas, on ne rêve pas non plus. Tout votre être vous échappe, s’envole, s’éparpille. On est la mouette qui plonge, la poussière d’écume qui flotte au soleil entre deux vagues, la fumée blanche de ce paquebot qui s’éloigne, ce petit corailleur à voile rouge, cette perle d’eau, ce flocon de brume, tout excepté soi-même….Oh ! que j’en ai passé dans mon ile de ces belles heures de demi-sommeil et d’éparpillement !... »

 

 

 

5) LES DESARROIS DE NED ALLEN DE DOUGLAS KENNEDY(FR) (the job), échangé dans la bibliothèque du Paradise contre  MOKUSEI.

Un très bon Kennedy, le monde des affaires et l’argent est bien décrit, ça fait froid dans le dos, on y croît tout à fait. Je le recommande, même si pour moi le meilleur reste quand même son premier roman : »CUL DE SAC »

 

6) HET DINER VAN HERMAN KOCH (NL), acheté à la gare d’Amsterdam avant de partir, traduit en 39 langues et un bestseller. Ce livre m’a fait penser à un autre livre hollandais que j’avais trouvé dans un guest-house au Sri  Lanka. Ils avaient qu’un seul livre et il était en hollandais, la chance pour moi. C’était THIRZA. La similitude entre des deux histoires est que le narrateur est le père, un bon père de famille qui raconte l’histoire de ses enfants, ses inquiétudes pour leur bien-être, ses impressions sur les gens autour de lui.  Je ne raconterai pas l’histoire, mais il est clair que les gens dangereux ne sont pas forcément ceux qu’on croit. En préface Herman Koch cite quelques phrases d’un film de Tarantino (Reservoir Dogs), il y a ce côté déjanté dans le livre. 

 

 

 

7) LA DERNIERE VALSE DE MATHILDA DE TAMARA MCKINLEY (FR), (Mathilda’s Last Waltz), échangé dans la bibliothèque de « WOODLAND » contre « le diner «. Une saga familiale se situant dans le « bush « australien. Quatre générations d’une famille Irlandaise venue en colon comme éleveurs de moutons. Des secrets de famille, de la romantique, du drame et un « happy end ». C’est assez prenant, j’ai aimé. En plus j’ai appris que « Waltzing Mathilda » n’était pas seulement une chanson (Tom Waits, années 70) et même une chanson très populaire australienne, mais le mot « Matilda » désigne,swagman.jpg en argot australien, le baluchon constitué du tapis de sol et de maigres possessions des travailleurs itinérants. J’aime forcément les livres qui se situent dans le Pacifique, du fait que nous y avons habité.

 

8) VAN OUDE MENSEN , DE DINGEN, DIE VOORBIJGAAN…DE LOUIS COUPERUS (NL), (les vieux et les chosent qui passent), échangé dans un resto en face de notre guesthouse contre Douglas Kennedy. Lousi Couperus est un écrivain hollandais du début du 20ème siècle (aussi  « de stille kracht »). Je ne sais pas s’il a été traduit en français, Peut-être faut-il être hollandais pour apprécier. L’histoire se joue dans une famille bourgeoise de La Haye au début du 20ème siècle l. Il y a eu un crime passionnel il y a 60 ans, commis par la grand-mère et son amant de l’époque, la scène se jouant en Indonésie au temps des colonies  . Les vielles personnes en question se retrouvent tous les jours et passent l’après-midi ensemble. Il s ne se parlent que rarement, ils ont ce terrible secret entre eux depuis tout ce temps et attendent le moment d’être libéré (le denier jugement) par la mort. Il s’avère que beaucoup de gens sont au courant finalement. Une bonne description de cette époque, dans un milieu étriqué, calviniste et hypocrite.  

 

9) DEMAIN J’ARRETE DE GILLES LEGARNINIER (FR), pas renversant, léger, pas désagréable, mais sans doute je l’aurais oublié aussi vite que je l’ai lu. Par contre mon dernier livre, et là où on  se trouve en se moment (Thaton) je n’ai encore vu aucun livre !  


10) BELOVED DE TONI MORRISON (FR), comme quoi il ne faut pas désespérer, il y a toujours des livres quelque part.  J’en ai trouvé une armoire pleine dans une guesthouse d’un couple français /thaï. Ce livre a reçu le prix Pulitzer en 1988. Ce n’est pas un livre facile à lire, déjà par l’histoire elle-même, ainsi que par la façon dont c’est écrit. L’histoire d’une esclave noire qui s’est enfui après avoir envoyé ses enfants d’abord et qui est prête à tuer ses enfants quand elle risque de se faire reprendre, afin qu’ils ne subissent pas ce qu’elle a subie. Elle tue d’ailleurs une de ses filles et fait de la prison pour cela. L’histoire mélange le présent, le passé, la magie (noire). Je n’ai pas toujours tout de suite compris les descriptions faites, comme par exemple « les hommes sans peau », ce qui voulait dire : les hommes blancs. Je l’ai lu en français, mais il ne doit pas être facile à lire en VO non plus. En tout cas c’est une description de toute l’horreur que l’homme est capable. Il existe un film d’après ce livre avec Ophrah Winfrey, à voir sans doute.      

 

11) DE POSTBODE BELT ALTIJD TWEEMAAL VAN JAMES M.CAIN (NL) –the postman always rings twice/ Le facteur sonne toujours deux fois. ( guesthouse de Thaton).Un Livre de 1934, dont on a tiré plusieurs films (deux avec le même titre), dont le dernier en 1982 avec Jack Nicholson et Jessica Lange. Encore un crime passionnel, décrit dans le détail par le personnage masculin  comme un témoignage dans le cas où il serait condamné à mort.

 

12) DE JONGEN IN DE GESTREEPTE PYAMA VAN JOYNE BOYNE (NL)-The boy in the striped pyjamas/Le garçon au pyjama rayé.  Echangé contre « the postman » dans le guesthouse « BON BON » à Phitsanulok . Je ne veux pas raconter l’histoire parce qu’il faut absolument le lire. Cela se joue pendant la deuxième guerre mondiale, je l’ai trouvé aussi bon que « Elle s’appelait Sarah » de Tatiana de Rosney.

 

 

 

13) TENDRE EST LA NUIT DE FRANCIS SCOTT FITZGERALD (FR) – Tender is the night. Echangé contre « Beloved » à Sukothai.  Scott Fitzgerald est également l’auteur du « Great Gatsby «  dernièrement  ressorti au cinéma en « remake » avec Léonardo Di Caprio.  Le livre se joue à la même époque que Gatsby et  raconte l’histoire d’un jeune docteur en psychiatrie qui tombe amoureux d’une jeune femme atteinte de schizophrénie.  Elle fait parti du jet set américain  et est extrêmement riche. Lui est attiré par cette vie facile, mais essaie de garder une certaine forme d’indépendance, en vain. Ils mènent une vie dorée et adulée sur la côte d’azur française. Tout semble leurs réussir, mais en grattant un peu le vernis on se rend compte que tout n’est pas rose. Il n’y a pas mal de mensonges. C’est l’époque entre les deux guerres.   On a une impression  de grand ennuie. Le livre est largement autobiographique. Scott menait lui-même ce genre de vie et sa femme Zelda a été internée pour schizophrénie. Je suis restée un peu sur ma faim, comme pour Gatsby. Je trouve qu’il y a plus de promesse dans le nom de l’écrivain et les titres de ses livres que dans les histoires elles-mêmes. C’est le dernier roman de Scott Fitzgerald, paru en 1934, avant sa mort en 1940.

 

14) IK MOET JE IETS VERTELLEN VAN CATHY KELLY (NL) – Past Secrets. Echangé au Nook à Bangkok contre « Striped pyjamas ». L’histoire se situe en Irlande dans les années 90 et raconte la vie des habitants(es) d’une rue dans une petite ville. En particulier 4 femmes de différents âges.  Des histoires de cœur, des choix à faire dans sa vie, des regrets et des nouveaux départs. Un livre pour des femmes et plutôt de mon âge.  J’ai passé un bon moment avec ce livre.

 

15)  UNE HISTOIRE BIRMANE DE GEORGE ORWELL (FR) – Burmese Days. 1934. Livre acheté à Bagan. Orwell a été policier en Birmanie, notamment à Mandalay et à Moulmein. Le livre raconte la vie de la communauté  anglaise  pendant la période coloniale. Toute la goujaterie du colon moyen est passée au peigne fin. L’alcoolisme, le mépris des gens natifs du pays, la mesquinerie, l’hypocrisie. Un vrai bonheur à lire en étant dans le pays et en étant passé à Mandalay notamment. Concernant la description de la vie à l’époque d’Orwell, on dirait que rien n’a changé depuis. 

 

16) DE BOEDHHA UIT HET RIJSTVELD VAN JAN BOONSTRA (NL) – Le Bouddha dans le champ de riz. Le titre vient d’un petit bouddha en bronze que l’auteur a acheté dans une « brocante » locale et lequel serait trouvé dans un champ de riz en retournant la terre.  Echangé dans la GH de Bagan contre Scott Fitzerald. Un récit de voyage en Asie du Sud, Vietnam, Laos, Cambodge écrit par un compatriote professeur d’anglais. Toujours intéressant de lire des impressions des autres sur les itinéraires que nous avons suivis nous-mêmes. Nous  ne voyageons pas de la même façon que lui, mais je me suis retrouvée souvent dans ses réflexions, sans doute du fait que nous avons la même culture au départ.  Pascal a déjà fait des remarques sur le fait que nous n’avons pas toujours la même sensibilité sur des sujets diverses. En plus ce monsieur s’est pas mal documenté et j’ai donc appris beaucoup de choses encore, notamment sur le fait qu’un moine avec une épaule nue, est novice. Aussi sur le fait qu’au Vietnam beaucoup de gens ont perdus leur citoyenneté, après  avoir  été pro-américain pendant l’occupation de l’Indochine. Ce qui ne leur laissait que des emplois comme conducteur de trihsaw par exemple. Il est vrai que ces personnes ont souvent un âge avancé. Ils mènent une vie clandestine dans leur propre pays. Souvent c’étaient des gens instruits. Concernant le Laos, je ne savais pas non plus que les Américains avait lâché leur surplus de bombes sur ce territoire censé être neutre, paraît-il c’est le pays le plus bombardé au monde. J’étais sans doute trop jeune pendant la guerre du Vietnam pour me rendre compte vraiment et c’est toujours plus réel quand on se retrouve dans le pays concerné.  Ce n’est pas un livre que j’aurais acheté moi-même, mais cela m’a occupée agréablement pendant un moment.   

 

17) LE PALAIS DES MIOIRS D’AMITAV GHOSH –(The  Glass Palace). Prêté par une française (Agnès) rencontré dans la GH  « Angels Land » de Hpa-An .  Un très beau livre, une saga familiale se jouant dans la Birmanie coloniale de la fin du 19ème commençant juste avant la destitution du dernier roi et de  la reine de Birmanie Thebaw et Supayalat,  jusque dans  les années 1996 quand Aung San Suu Kyi s’est trouvé assignée à résidence. L’histoire débute avec l’exil du roi et la reine en Inde.  Un jeune garçon Indien est témoin de ce départ. Il est venu de l’Inde travaillant sur un bateau, c’est un orphelin. Finalement l’invasion des Britanniques à Mandalay l’empêchera de repartir. Il bâtira sa vie en Birmanie principalement.  C’est l’histoire de la famille qu’il fondera avec une des servantes de la famille royale Birmane en exil qui fait la trame de l’histoire, tout cela sur fond d’événements historiques.  C’est un livre extrêmement  intéressant et instructif. C’était surtout un plaisir de le lire en étant dans le pays et spécialement dans les villes décrites dans le livre. On a pu constater le déclin du pays  comme nous l’avons vu actuellement. Selon le livre il y a eu des époques plus glorieuses, mais également très difficiles. Ce qui était très intéressant également c’est l’explication du rôle de l’armée Britannique Indienne dans le processus de colonisation (l’empire Britannique) et également son rôle dans le processus de l’indépendance de toute cette partie du monde. Je l’ai dévoré. J’ai promis de le garder pour le rendre à Agnès, ce qui nous fera occasion de se revoir avec elle et son mari Jacques dans l’est de la France.

 

18) LA SALAMANDRE DE JEAN-CHRISTOPHE RUFIN, échangé dans la GH du lac Inlay contre la dernière valse de Matilda. Un petit bouquin de 200 pages, donc  vite plié. L’histoire d’une veille fille (Catherine)  qui a passé toute sa vie à travailler pour s’extraire de son milieu misérable. Une vie terne et sans amour. Et puis un jour elle décide de s’octroyer un peu de vacances et elle va visiter son amie d’enfance qui habite au Brésil avec son mari. Là, sa vie va basculer profondément.  Le titre fait allusion au triste fait divers qui va à jamais bouleverser la vie de Catherine.   « La croyance traditionnelle  attribue à la salamandre la capacité de vivre dans le feu ».     

        

19) PETITS CRIMES CONJUGAUX DE ERIC-EMMANUEL SCHMITT, emprunté dans la GH du Lac Toba. C’est la première fois que je lis quelque chose de lui. Celui-ci est une pièce de théâtre, joué  par Charlotte Rampling et Bernard Geraudeau en 2003 si je ne me trompe pas. La scène ouvre sur un couple qui rentre dans son appartement. On comprend au bout de quelques lignes que le mari a perdu sa mémoire suite à un accident. La femme lui raconte « sa mémoire ». Au fil du dialogue on comprend que c’est la femme qui a essayé de tuer son mari et que le mari en question n’a pas du tout perdu la mémoire. Il veut comprendre pourquoi elle a fait cela et fait l’ignorant pour l’apprendre. Le naufrage d’un couple ayant vécu 15 ans ensemble et c’était perdu arrivant à se reconstruire après un drame qui a faillit être fatale, mais qui éclaircit la situation et fait comprendre aux deux qu’ils ne peuvent pas vivre l’un sans l’autre.  Un très beau texte que j’aurais aimé voir jouer au théâtre.  


20) UNE ENFANCE CREOLE 1 E PATRICK CHAMOISEAU, échangé dans la GH Mia Tia de Bagan au Myanmar. L’écrivain est à Fort de France en Martinique et raconte sa petite jeunesse dans les quartiers pauvres dans les années 60. Cela devrait ressembler pas mal à la vie que nous avons vue au Myanmar. Quand nous sommes arrivés en Guadeloupe au début des années 80, la vie avait encore beaucoup d’aspects très traditionnels et des gens pauvres également. On voyait encore des chars à bœufs pour transporter la canne à sucre. Même si c’était intéressant comme histoire d’un point de vue du ressenti de ce petit garçon à cette époque, je n’ai pas trop accroché à son style d’écriture. Il a un langage bien à lui, en dehors les mots créoles. Donc sans plus.       

 

21) THE PIANO TEACHER FROM LYNNE YORK (US), emprunté dans la GH du Lac Toba. Histoire sympa sur une professeure de piano dans un petit village dans la Caroline du Sud aux Etats Unis. La dame a 60 ans et est veuve depuis une quinzaine d’années. Elle a une vie très rangée et fait toujours attention à ce que pourrait penser les voisins, elle ne les fréquente pas trop d’ailleurs. Sa fille unique est partie il y a dix ans  avec un jeune homme  qui ne cadre pas trop dans ces contrées, cheveux longs, pas de travail fixe. Ils ont eu une petite fille. Ils se sont mariés sans que la mère soit présente quand la fille s’est trouvée enceinte. Ils habitent à Santa Fé, un endroit impensable pour la mère. L’histoire commence vraiment quand la fille revient chez sa mère avec la petite mais sans son mari et sans avoir annoncé qu’elle devrait venir. A partir de là toute sa vie bien rangée change de bout en bout. Finalement tout cela est plutôt favorable pour tout le monde, sauf peut-être au gendre. Une histoire dont je ne me rappellerais  plus dans pas longtemps, mais qui m’a fait passer un agréable moment.

 

22) EN MEVROUW GING ER VANDOOR VAN FAY WELDON (NL) –The fat woman’s joke. Acheté   d’occasion à Tuk Tuk.  On sent bien que l’écrivain est féministe, d’ailleurs le livre a été écrit fin années 60. C’est d’un cynisme atroce, directe est un peu cru. Le jugement de la condition féminine, masculine et le mariage, drôle aussi. Bon je l’ai lu en pleine nuit parce que je n’arrivais plus à dormir, mais cela ne m’a pas aidé à me rendormir non plus! En lisant la biographie de Fay Weldon j’ai vu qu’elle avait écrit pour la série « «upstairs-downstairs » dans les années 70. Une série qui passait en Hollande, sur un grand magasin, genre Galerie Lafayette, et les relations entre le personnel. C’était très décapant comme humour, comme seulement les anglais savent faire.      

 

23) MAANDAGS KINDEREN VAN ANALDUR INDRIDASON (NL) –Synir duftsins (Islande). Echangé au lac Toba à Romlan GH. Un policier sur fond de manipulation de l’industrie pharmaceutique  et clonage humain. Ce n’est pas le genre de livre que j’affectionne, mais  l’histoire est  bien ficelée. Je n’ai pas trop aimé la traduction, mais il est vrai que je serais incapable de le lire en version originale. Peut être que les Islandais se parlent de cette façon, un peu crue et irrespectueuse.

 

24) VERBODEN BESTEMMING VAN HANS BOUMAN (NL) –Op zoek naar Heman Melville en de Stille Zuidzee- Destination interdite, à la recherché de Herman Melville et de l’Océan Pacifique. Herman Melville est l’auteur du livre « Moby Dick » et « Typee et Omoo ». J’en ai lu aucun je dois avouer, mais paraît-il que ces livres posent surtout la question de savoir si le Pacifique est un paradis ou un enfer. Herman Bouman a été très marqué par ces livres dans sa jeunesse. Etant écrivain et journaliste lui-même, il part à la recherche des traces de passage d’Herman Melville et veut comparer les récits de ce dernier à la réalité actuelle. Il porte un jugement assez critique sur ces îles et ce que la France en a fait. Très intéressant à lire.

 

25) ANNAS ODYSSEE D’EVE MAKIS (All)-Eat Drink and Be Married. Une version allemande d’un livre écrit à l’origine en anglais sur la vie des émigrées Grecques  en Angleterre. Echangé dans la GH du Lac Toba.   L’histoire est racontée par la fille de la maison, elle est née en Angleterre et a un frère née en Angleterre également. Ces parents sont de Chypre et sont venus en Angleterre après la guerre d’indépendance. Ils ont ouvert un « fast food ». L’histoire raconte la difficulté de la deuxième génération d’intégration. Le fait de se trouver entre deux cultures.  Les parents qui restent attachés  à leur culture coûte que coûte, qui pensent retourner dans leur pays d’origine avec leurs enfants et qui refusent donc que ces derniers adoptent des habitudes du  pays d’accueil. Il ne faut surtout pas qu’ils fréquentent et encore moins épousent quelqu’un qui n’est pas de leur clan. Le fait d’être une fille n’est bien sûr pas avantageux, on peut tout pardonner aux garçons, les filles n’ont pas de droits, que des devoirs. Dans ce cas il s’agit de Grecques mais on peut remplacer ce peuple par n’importe quel peuple d’immigrés finalement.  Ce n’est pas une histoire négative ou malheureuse, plutôt le contraire. L’histoire d’une fille qui se sent souvent étouffée par la culture de ses parents, mais qui se rend compte aussi de tout l’amour que cela représente et la richesse de vivre entre deux cultures.  

  

26)RIDING IN CARS WITH BOYS FROM BEVERLY DONOFRIO  (US) – Trainer avec des garçons dans les bagnoles Echangé dans la GH de Bangkok. Je l’avais pris parce que je pensais être à court de livres et finalement j’ai toujours repoussé de le lire, cela ne m’inspirait pas trop. Finalement une assez bonne surprise. Si j’ai bien compris c’est autobiographique. Une jeune fille de parents Italiens, encore une histoire d’immigrées. En réaction  à son éducation elle se rebelle et devient se ce qu’on appelle une fille « facile ». Elle couche facilement, boit, se drogue. Nous sommes fin années 60 c’est donc l’époque aussi. Elle tombe enceinte à 16 ans et se marie avec le père de l’enfant, elle divorce à 19 ans. Sera  condamnée pour vente de drogue.  L’histoire raconte son parcours difficile pour devenir adulte elle-même tout en étant déjà mère et responsable seule de cette enfant. Le bilan n’est pas si mal que cela. Sympathique comme livre.           

     

27) THE HUNDRED YEAR OLD MAN WHO CLIMBED OUT OF THE WINDOW AND DISAPPEARED FROM JONAS JONASSON (UK) –Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. Traduction d’un best-seller suédois.  Depuis le temps qu’on me disait qu’il fallait que je lise celui-ci. Je l’ai trouvé finalement en anglais au Ricky’s Beach GH, en échange de trois autres que j’ai laissé. Allan Karlsson va avoir 100 ans et n’a pas du tout envie d’assister à sa propre fête d’anniversaire organisée par la maison de retrait où il habite, c’est donc pour cette raison qu’il s’échappe par la fenêtre. S’ensuit une histoire toute à fait rocambolesque et très drôle et surtout invraisemblable. En parallèle on apprend l’histoire de la vie d’Allan et on se rend compte que ce bonhomme l’air de rien a été responsable de tous les évènements politiques du 20ème siècle. Il fallait l’inventer! Sur la fin ça commençait un peu à me lasser quand même je dois avouer, un peut trop tiré par les cheveux par moment à mon goût, mais drôle quand même.  


28) GOUDKOORTS OF : HOE IK DACHT RIJK TE WORDEN IN DE AUSTRALISCHE OUTBACK VAN JEROEN VAN BERGEIJK (NL) –La fièvre d’or, ou comment je pensais devenir riche dans « l’outback Australienne ». Emprunté dans la bibliothèque de notre GH à Padang. Un récit autobiographique écrit par un journaliste hollandais indépendant qui part vivre en Australie pendant  un an avec son enfant et sa femme, parce que cette dernière veut faire une expérience professionnelle chez un vigneron Australien. Pendant ce temps il s’intéresse aux chercheurs d’or toujours présents en Australie et se prend au jeu en y consacrant trois mois en plein temps. Lui aussi a failli succomber à la « fièvre d’or ». Il raconte ses expériences de recherches, ses déceptions et ses rencontres  avec des gens du cru qui passent leur temps à chercher de l’or. En parallèle il décrit l’histoire du début de la ruée vers l’or et d’autres faits intéressants concernant l’Australie. J’ai bien aimé, parce que l’Australie ça m’intéresse.    

 

29) MY ANTHONIA FROM WILLA CATHER (US) –Echangé à Romland au Lac Toba. L’histoire d’une femme émigrée des pays de l’Est  (République Tchèque) au début du 20ème siècle dans le Nebraska. Le narrateur est son ami d’enfance. L’histoire raconte des conditions de vie difficiles des premiers émigrants de ces pays et la façon dont ces gens étaient traités par les Américains d’origine anglo-saxonne, et surtout le destin d’une femme exceptionnelle vue par les yeux d’un jeune homme émerveillé par sa vitalité.        

             

30) BWA BANDE DE MARIE-REINE DE JAHAM (FR) – Dernier livre que je viens de finir juste avant de prendre l’avion pour KL. Je ne me rappelle pas où je l’ai pris, mais il y a déjà un moment. Ce n’est pas une histoire formidable, plutôt un petit roman de gare. L’histoire se déroule entre la Martinique  et Saint- Martin. Une histoire d’héritage avec de la haine et des meurtres, du vaudou et des lames de rasoirs.  Pas terrible à vrai dire, mais cela m’a passé le temps. 30 livres en 4 mois, pas mal non ?.

  

 

 

  Plaisir d'écrire

 

"plaisir d'écrire" le jeu sril lanka

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"plaisir d'écrire" laos

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plumesouris-copie-2L'expression écrite peut être une forme d'évasion et aussi une façon de partager une idée, un sentiment ou un ressenti.

Elle peut permettre aussi sous une forme de jeux de prendre conscience des différentes possibilités de s'exprimer sur un thème donné.

Je vous propose de participer sur ce blog à une sorte de "slam" sans expression orale, du moins pour l'instant, je m'explique:

Nous allons visiter dix pays et en arrivant dans chacun d'eux je donnerais le thème sur lequel devra être établit votre expression. Cette dernière peut se faire sous la forme que vous  souhaitez, elle peut être humoristique,philosophique,

poétique etc.....courte ou plus longue suivant votre souhait et volonté du moment.

Votre écrit ne sera pas perdu car votre texte sera soumis à un jury et une note vous sera attribuée.

Dès que nous changerons de pays un autre thème vous sera adressé et de ce fait cloturera le jeux précédent.

Pour participer vous mettrez vos textes en commentaires du sujet que je proposerais dans la catégorie "plaisir d'écrire,le jeux" du pays que nous serons entrain de visiter. Ensuite je mettrais vos textes sur cette page qui sera dédiée à cela.

Les résultats vous seront communiqués au fur et à mesure, vous pouvez rejouer pour les propositions suivantes, que vous soyez premier ou dernier, le plus important étant la participation et le plaisir d'écrire!

Les gagnants de chaque participation auront deux récompenses.

La première sera un petit cadeau en rapport avec le pays et la deuxième sera une invitation à l'été 2012 pour une réunion conviviale,barbecue et jeux, ou vous pourrez exprimer à haute voix l'écrit qui vous à fait gagner.

plume

Le jury

 


Françoise: elle est passionnée de lecture et d'écriture, elle a publiée déjà quelques ouvrages. Pour la découvrir voici son site. http://fvielzeufbalez.voila.net/

 

Jules: il aime le voyage, passionné par la photo et l'écriture, il est correspondant local à la Nouvelle République. Son site vous fera voyager! http://www.photosjulescatala.com/

 

Yopo et Zurg : ils sont fondateurs de slam37  et de la ligue Slam de France. Ils animent avec passion tout de qui concerne le slam, que ce soit les soirées, les ateliers, les rencontres etc.....

Venez découvir le slam37 :  http://slam37.blogg.org/

 

Ce jury peut paraitre relevé mais ce sont des personnes qui sont aussi dans l'esprit de ce que je vous propose. C'est à dire juste prendre du plaisir et pas se prendre la tète. L'important étant la participation et l'échange.


pour arrêter la musique c'est là

 


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