Nous sommes arrivés dans la capitale par une journée ensoleillée et je pense que cela donne une meilleure impression de la ville. En effet Santiago est encaissée entre les montagnes et c’est une ville assez sombre qui en plus est pas mal polluée.
La première journée a été fatigante à cause du décalage horaire important et nous mettons un peu de temps à nous habituer au nouveau rythme.
Nous sommes arrivés dans le même avion que Baptiste et nous avons fait quelques sorties avec lui
Oui mais qui est Baptiste ? Et bien c’est un français que j’ai rencontré à l’Eden Parc lors de la demi-finale de rugby. En discutant avec lui il me dit qu’il prend le même avion que nous et en plus il va faire un peu le même circuit Chili/Argentine/Bolivie, ce qui fait que nous sommes surement appelés à nous rencontrés. Il fait un tour du monde depuis 8 mois et termine vers Noel.
Nous logeons dans le quartier Bellevista qui est agréable et assez calme. C’est un endroit ou il y a beaucoup de tags et dessins sur les maisons.
Cela donne de la couleur et un coté artistique sur des bâtiments qui le plus souvent sont très quelconques.
Les taggueurs
sont de vrais artistes qui avec quelques bombes de peintures
transforment une simple porte en un décor de film,
c’est très original souvent et il y a de la création. Un peu plus loin se trouve les rues animées avec les restaurants et l’animation nocturne (y compris les voleurs…)
Comme je vous l’ai dit la ville est assez sombre et les édifices bien entretenus et blancs sont peu nombreux.
La cathédrale n’est pas très jolie sur sa face avant,
son intérieur est néanmoins pas mal.
Dans les rues les gens jouent aux échecs, aux dames
ou aux cartes. Cela donne une bonne ambiance car nous avons l’impression que les gens prennent le temps de vivre.
Certains donnent la « bonne parole » dans la rue, d’autres tirent les cartes pour prédire l’avenir.
Chacun a sa façon pour espérer une vie meilleure.
La population est très agréable et serviable, de plus ce sont des gens qui communiquent facilement et qui s’entraident. C’est très bizarre de dire cela parce qu'en même temps il y a un climat d’insécurité car les gens nous conseillent toujours de faire attention à nos sacs.
Les chiliens sont revendicateurs et savent que « la libertad » a un prix. Ils manifestent souvent et en ce moment c’est pour la gratuité des études. Etudier coûte ici très chère et cela dure depuis déjà longtemps. Les jeunes sont obligés de faire de gros emprunts pour poursuivre leurs études. D’autres devant la cathédrale manifestent pour la défense des animaux, cause très noble !
Le rythme des repas est ici comme de l’autre coté des Pyrénées, le déjeuné se prend entre 14 et 16 h et le diner après 20h. J’aime bien ces horaires qui sont d’ailleurs très souples.
Nous avons commencé à goûter quelques vins chilien et il y a de bonnes surprises mais j’en reparlerais une autre fois.
Cette première approche d’un pays sud américain me laisse un peu interrogatif et en même temps me procure le désir de mieux connaître et m’imprégner de cette vie hispanique. Pour cela il faudra vraiment faire des efforts pour parler l’espagnol mais nous avons l’impression que nous ne pouvons plus apprendre, nous oublions vite ….nos cerveaux se ramolliraient-ils ?
Ici à Santiago c'est le printemps, les fraises sont bonnes mais ne rivalisent pas avec celles du Périgord!
Adios