Bon, 4 jours sans nouvelles parce que nous étions en brousse, avec de électricité qu’entre 17h et minuit, et encore seulement grâce à un groupe électrogène, mais des ampoules basse consommation. Du coup je n’ai pas encore eu le temps de raconter notre dernier jour à Kota Kinabalu, le 22 juin.
Nous avons pris un bateau pour une des iles devant la côte, la plus petite ile Mamutik Quelle bonne idée. Une plage propre,
pas trop de monde et la possibilité de voir avec le masque et le tuba. Et il y avait vraiment pleins de poissons à voir, tout ceux que nous avions vu sur l’étal du marché et plein d’autres. Et tout ça très près du bord. Pas trop de corail, mais quelques uns quand même. Nous avions fait attention, mais nous avons quand même attrapé un coup de soleil. Le soleil est vraiment très fort ici. Ça ne risque pas arriver aux touristes asiatiques. Ils se baignent tout habillés (comme pratiquement tout les autochtones outre mer), c'est-à-dire pantalon de jogging, grand t-shirt et tous avec le gilet de sauvetage, parce que sans doute ils ne savent pas nager. Ce sont toujours des occidentaux qui sont le plus dévêtus. Quand les premiers colons (lire missionnaires) sont venus ils ont dit aux populations locales qu’il était indécent de se promener tout nus. Ils les ont donc vêtus (par exemple les robes mission de la Nouvelles Calédonie…) pour ensuite revenir en tant que touristes et se dévêtir et trouver bizarre que tous les locaux se baignent habillés…………. Bref nous avons passé une très bonne journée, qui faisait « vacances au soleil »
. En rentrant a la GH le soir « Lucy’s homestay » nous avons vu Lucy tout affolée. Il n’y avait personne à la GH à ce moment et son fils n’était pas bien, elle voulait l’emmener à l’hôpital. Nous avons donc gardé la boutique pendant quelques heures
. Le lendemain départ par avion pour Miri et ensuite Mulu National Park dans la foulée. C’est le même jeune homme qui nous avait emmenés à la gare routière qui nous a amené à l’aéroport. Au départ il nous a offert une tasse comme souvenir. Vraiment sympa, par contre pas très pratique à amener. Et effectivement, comme on ne traite pas nos sacs avec douceur, l’anse s’est déjà cassée dans le transport.
23 juin, arrivé à Mulu National Park. Nous logons juste à l’extérieur du parc. D’abord en dortoir, parce qu’il n’y avait plus de chambres (j’adore….).
Bon je dois avouer que les lits sont très bons, grand dortoir mais tranquille, pas trop de monde. Les douches, au dessus des toilettes bien sûr, pas de chasse d’eau qui marche, comme d’hab. , et pas trop d’eau qui sort des pommeaux de douche, juste un petit filet.
La porte entre le dortoir et des douches ferme mal, donc ils ont mis un verrou, qu’on ne peut ouvrir que du côté dortoir. Donc bien sûr Anita s’est trouvé fermé dehors plusieurs fois, dont une fois en pleine nuit.. . Quand nous avions une chambre il fallait toujours utiliser les douches du dortoir, donc sortir de la maison en plein nuit, déjà réussir à ouvrir la porte, rentrer dans le dortoir etc. et être sûre d’avoir une lampe qui ne s’éteint pas subitement.
Pascal dira que je n’ai aucun sens de l’aventure, ce qui est vrai ! Il faudrait faire comme des gens d’ici et se laver à la rivière (habillé), mais je ne suis pas encore prête pour ça. Peut-être à la fin du voyage ? En tout cas je ne regrette pas du tout que nous soyons venus ici.
Voilà un paysage qui correspond à l’idée que nous nous faisions de Bornéo. Même si nous avons vu quand même des plantations de palmiers par avion au décollage, on voit qu’il reste un bon morceau de forêt ici. C’est très beau, des montagnes dans les nuages, la forêt tropicale tout autour, et c'est très calme. On ne peut venir ici qu’en avion ou en bateau, il n’y a pas de route. Pendant trois jours nous avons beaucoup marché.
Bien sûr c’est dans un parc national, donc les chemins sont balisés, et pour la plupart des sorties il est obligé de prendre un guide. Mais c’est très bien fait et très respectueux de la nature. Il y a beaucoup de grottes ici, paraît-il les plus grandes grottes du monde. Nous en avons visité trois. Il y a en une où vivent des chauves souris qui sortent tout les soirs entre 17h et 19h. Des milliers et milliers de chauve souris en grandes colonnes comme des colonnes de fumée, c’est très spectaculaire. Nous avons encore fait une belle rencontre avec un couple de jeunes français, Charlotte et Guillaume qui vivent en Inde depuis deux ans, où ils travaillent dans une école de design. La génération de trentenaires est la génération des voyageurs du monde. Anita