De Nongkhiaw, nous voulions monter encore plus haut par la rivière, mais comme je n’étais pas bien ça ne s’est pas fait.
On a croisé des gens qui nous ont dit qu’il avait plu beaucoup là haut, donc peut-être que nous n’avons pas vraiment loupé quelque chose. Nous avons donc décidé de revenir vers Luang Prabang jeudi 21 juillet. Cette fois-ci par bus local. Trois heures de route normalement. Church nous a amené à la gare routière pour le bus de 10.00 heures.
Nous sommes les premiers passagers et arrivant un quart d’heure d’avance. Comme bus local s’est très local. C’est un genre de tuk tuk. Les bagages sont chargés sur le toit dans une bâche. Bien sûr nous ne partons pas à 10 .00 heures, parce que nous sommes toujours des seuls clients. Nous nous mettons donc dans la « salle d’attente » (espace à ciel ouvert avec des bancs et la télé). Il y a un bonhomme qui rigole et nous fait comprendre que le bus ne partira de toute façon pas avant 11.30 heures parce qu’il attend des gens qui descendent du bateau du nord. Je me renseigne. On me rassure, nous partirons à 10.30 heures…Quand je demande, si c’est sur, il me fait un grand sourire en disant que oui. « Nous n’attendons pas le bateau ? » Grand sourire. Donc nous ne savons toujours rien, mais je pense qu’effectivement on ne partira pas avant que le bateau arrive. Apprenons à être patient, personne nous attend après tout, nous n’avons pas d’avion à prendre derrière donc tout va bien. Comme il y a un terrain de pétanque juste à côté, Pascal emprunte des boules dans le commerce en face et s’entraîne au tir.
Ça commence à intéresser du monde et il fait une partie contre un jeune. Finalement des gens du bateau arrivent (il est 11.30 heures !), le bus se remplie et on nous appelle, il faut partir. Il est archi plein ! Plus de place pour nous tandis que nous avions achetés nos billets en premier. Je retrouve une jeune hollandaise qui était avec nous sur le bateau qui m’explique qu’il y a des gens qui n’ont pas de ticket, voilà pourquoi que c’est si plein. Ça m’agace un peu et je lance, « bon ceux qu’ils n’ont pas de billet n’ont qu’à descendre, moi je prends ma place » et je force un peu le passage. Des gens sans billet sont français et me répondent qu’ils veulent bien descendre et prendre le prochain bus, seulement leur bagages sont déjà sur le toit dans la bâche et on ne veut pas les leur redonner, mais on ne veut pas leur vendre le billet non plus. Ah, nous ne sommes donc pas encore partis !……Effectivement nous allons passer un quart d’heure dans lequel on compte les billets, on compte les gens. On constate qu’il en a en trop. Parce que malgré tout il y a des règles et selon des normes de sécurité (je suppose) il y a trop de personnes dans ce tuk tuk. On fait descendre deux locaux avec leurs poissons frais. Après ils remontent. On fait redescendre un des français pour qu’il paye quand même les billets, mais on ne lui donne pas les reçus. Cinq minutes après on lui réclame les reçus. On recompte des reçus des gens présents.
Finalement une des françaises monte devant avec le chauffeur avec une des filles qui était d’abord descendus et il y en a deux (locaux) qui voyagent sur la ridelle arrière. Nous sommes tous bien serrées et parties pour un voyage de trois heures. Arrêt au bout d’une heure pour faire sortir la hollandaise parce qu’elle reprend un autre bus direction la Thaïlande. J’en profite pour aller aux toilettes. J’ai bien fait parce que la pause pipi plus loin se fait au bord de la route, très pratique pour les hommes.
Pas de problème pour les Laotiennes non plus, elles desserrent le sarong et s’accroupissent également dans le fossé. Comme nous sommes snobs, nous les européennes avec nos petites manières n’est ce pas ?
Arrivé à la gare de Luang Prabang, changement de tuk tuk et retour GH pour deux jours.
Nous louerons des vélos pour visiter ce que nous n’avions pas encore vu. Le matin petit déjeuné à la française, en lisant Le Monde du jour ! Nous sommes à nouveau sous le charme de cette très belle ville , ses temples,
ses habitations,
ses rivières.
Samedi départ par avion pour Paksé dans le sud et c’est de là que je vous écris. Ça change de décor. Demain (dimanche) nous louerons une moto pour un périple de 4 jours sur le plateau des Bolovens. Nous laisserons nos gros sacs à la GH, donc pas de pc, silence radio pendant 4 jours. Nous vous raconterons tout à notre retour, promis.
Anita