Cette ville de San Pedro est un oasis dans ce désert d’Atacama qui en comprend quatorze. Avec ses 2500 mètres d’altitude et sa concentration saline, ce désert est classé comme le plus aride du monde. Sa pluviométrie annuelle est de 0,8mm.
Pour mon voisin René qui fait ses relevés pluviométriques journaliers, je crois qu’il s’ennuierait un peu ici!
Quand nous sommes arrivés ici après une longue route, Anita était plutôt morose et je voyais bien que ce n’était pas le paysage qu’elle attendait. Mais pour ceux qui suivent notre aventure, ils doivent se rappeler qu’à Bira en Indonésie, elle n’était pas enchantée à l’arrivée et elle ne voulait plus partir. Je me suis dit, attendons de voir la suite…
Cette ville de San Pedro d’Atacama est un lieu très touristique et nous avons la chance d’y être en période creuse car vu le parc hôtelier et d’agences de tours opérators présents, cela laisse présager d’un tout autre aspect de la ville.
La ville a 2000 habitants et son cœur de ville est charmant avec des maisons peintes de blanc et une belle église
avec son toit en adobe.
La Plaza de Armas est très agréable, elle est ombragée
et de nombreux groupes musicaux viennent s’y produire.
Nous logions à l’hostal Candelaria qui est situé en dehors du centre ville, à 10 minutes à pied. Là c’est un autre aspect de la ville, plus de maisons blanches mais de la terre et des constructions précaires. Notre chambre était elle aussi en terre mais nous avions un jardin arboré et nous l’avons bien apprécié.
Les excursions proposées sont nombreuses et variées. Il est difficile de faire un choix et aussi de prendre telle agence plutôt que telle autre. Nous avons donc questionné d’autres touristes et avons choisi en fonction de leurs avis. De toute façon nous ne pouvions pas faire n’importe quel circuit car nous devons nous acclimater à cette altitude avant d’aller plus haut.
Nous avons le premier jour pris tranquillement nos repères dans la ville. Une chance, le marché à lieu une fois par mois et c’était celui là. Quelques produits locaux d’artisanat, des fruits et légumes et un peu de quincaillerie, pas un gros marché mais une petite animation quand même.
Nous avons effectué une petite marche de 6 kilomètres question de voir comment nous réagissions sous le soleil et à cette altitude. A cette occasion nous avons découvert un petit hameau avec un nom qui me plait beaucoup,
en plus dans la prairie ou paissaient les moutons, une petite fille avec des nattes
m’a fait penser à celle que j’appelle par le nom de ce village et qui se reconnaitra, je l’embrasse affectueusement !
Nous avons pu apprécier aussi le système d’irrigation de cet oasis. L’eau est précieuse et elle ne doit pas être perdue.
Le lendemain nous sommes partis à la Vallée de la Lune vers 16h. C’est un circuit qui conduit dans les canyons et les formations rocheuses.
En fait ce n’est pas de la roche mais de la terre mélangée avec du sel. Sous l’effet des variations de températures nous entendions les grands rochers craquer et c’était assez surprenant.
Les couleurs de ces formations changent avec la lumière et cela donne un tableau qui change dans le temps.
Nous sommes ensuite partis visiter la Vallée de la Mort et là oh surprise, qu’est ce que l’on voit…, la lune !
Elle montait tranquillement pendant que le soleil lui de l’autre coté descendait se coucher. C’est pour lui que nous étions venus si tard, pour voir ses derniers rayons éclairer les montagnes et le désert.
Après ces quelques jours d’acclimatation, nous allons envisager de prendre de la hauteur, pour voir sur le toit du monde si l’air est plus frais….
cristina 16/11/2011 21:41
lamoun 18/11/2011 04:30
Micky 16/11/2011 10:00
Françoise 15/11/2011 23:40
Bois Maurice 15/11/2011 18:23